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    Message par ecofousec Mar 22 Aoû 2006 - 21:37

    Les propos qui suivent n'engagent que l'auteur....

    http://www.herodote.net/histoire01303.htm
    30 janvier 1945
    avant après

    Ce jour-là...



    Le torpillage du Wilhelm Gustloff

    par Gabriel Vital-Durand

    30/01/1945 : torpillage du Gustloff


    C'est en mer Baltique que l'on déplore la plus grande catastrophe maritime de l'Histoire (environ 10.000 victimes)... Ce drame oublié remonte au 30 janvier 1945.

    Un baptême nazi

    En Suisse, un Allemand dénommé Wilhelm Gustloff avait été porté à la tête du parti nazi local. Son zèle antisémite était particulièrement vif. Aussi un jeune activiste juif, David Frankfurter, l'assassina-t-il à Davos en 1936. Hitler décida de baptiser de son nom un paquebot en cours de finition.

    Le Wilhelm Gustloff fut lancé à Hambourg le 5 mai 1937 en présence de la veuve du héros et du chancelier Hitler. Il s'agissait d'un vaisseau de croisière de grandes dimensions : 208 mètres sur 24, conçu pour transporter un total de 1865 personnes. Il n'avait pas de classe de luxe contrairement aux usages du temps.

    Le navire, qui faisait la fierté de l'Allemagne nazie, accomplit quelques croisières à la fin des années 30. [page]

    Après la déclaration de guerre de 1939, il fut transformé en navire-hôpital et servit à rapatrier des blessés de la campagne de Norvège en 1940.

    Puis il fut mis à quai dans le port de Gothenhafen (Prusse orientale), où on l'utilisa dès lors comme caserne flottante.

    Nuit sans lune

    Au tournant de l'année 1945, rares étaient ceux qui nourrissaient encore des illusions sur l'issue de la guerre. En Allemagne orientale, une multitude de réfugiés civils et militaires fuyait l'avance des armées soviétiques.

    Beaucoup avaient pris place à bord du Wilhelm Gustloff, lequel leva l'ancre du port de Gotenhafen au matin du 30 janvier 1945. Leur espoir était d'atteindre Hambourg, qui était encore libre de toute occupation.

    La liste officielle fait état de 6.050 personnes à bord : membres d'équipage, soldats et réfugiés. Dans les faits, ce nombre est très supérieur. Il dépasse les 8.000 personnes et de récentes recherches (Heinz Schon) avancent le chiffre de 10.050 personnes !



    Dès la première nuit, des sous-marins russes étaient signalés. Trois d'entre eux furent repérés et considérés comme sans risque. Un quatrième, le S13, sous le commandement d'Alexandre Marinesko, était resté en rade à Turku (Finlande) sans rejoindre son escadre. Le commandant passait pour difficile à contrôler, porté sur la vodka et les femmes.

    Après quelques jours de patrouille, il câbla à Léningrad : Nous avons sillonné les eaux près de la tanière fasciste, mais aucun de ces chiens n'a osé se montrer». [page]

    Sur le paquebot, au soir du 30 janvier, un matelot fit irruption sur la passerelle avec un message radio. Une formation de dragueurs de mines faisait route vers le Wilhelm Gustloff. Le commandant ordonna d'allumer les feux de position pour éviter une collision - en réalité les obstacles signalés n'existaient pas.

    Par malheur, le sous-marin S13 se trouvait alors en patrouille de surface à quelques miles de là, le long de la côte basse de Poméranie antérieure. Son officier de quart signala aussitôt cette proie inespérée.

    Marinesko tenait sa victime et fit armer quatre torpilles dénommées «pour la mère-patrie», «pour Staline», «pour le peuple soviétique» et «pour Léningrad».

    Tirées à 700 mètres sur une cible aussi massive, il n'y avait guère d'échappatoire, et le navire dépourvu de blindage fut aussitôt transpercé. Au moins deux des torpilles atteignirent la salle des machines.

    En moins d'une heure, l'orgueilleux paquebot fut coulé. La panique devint générale, les canots de sauvetage pris d'assaut étaient couverts de glace par une température de -15 ° C.

    Selon le témoignage d'Ursula Resas, les femmes prises de panique abandonnaient leurs enfants pour s'échapper plus vite, les matelots, pistolet au poing, réservaient l'accès des échelles de coupée aux femmes et aux enfants.

    Le mécanicien Johann Smrczek avait rejoint le pont supérieur aménagé pour les blessés du front oriental. «C'est là que j'ai pris conscience du drame qui se déroulait en bas. A travers les vitres blindées, je ne pouvais les entendre crier. Mais les gens étaient serrés comme des sardines et le pont inférieur était déjà à moitié couvert d'eau. Et j'ai vu des éclairs; des coups de feu. Les officiers tuaient leur propre famille».

    996 rescapés furent recueillis par des navires accourus à la rescousse. Cette catastrophe d'une ampleur inégalée est restée quasi-ignorée depuis, enfouie au milieu de tant d'autres drames vécus par les réfugiés allemands d'Europe centrale et orientale à cette époque.

    En outre, l'extermination des Juifs, rendue publique à la même époque, n'a cessé de rendre dérisoire par comparaison toute référence aux souffrances des Allemands, y compris dans leur propre pays. [page]

    Bibliographie

    Le romancier Günther Grass (prix Nobel de littérature 1999) évoque le naufrage du Wilhelm Gustloff dans un ouvrage paru en 2002 sous le titre Im Krebsgang (Steidl Verlag, Göttingen 2002). Il a été publié en français par le Seuil en octobre 2002 sous le titre En crabe.

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    Message par Omer Mar 22 Aoû 2006 - 21:51

    Je ne veux pas lancer de polémique, c'est juste pour info
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    Source : libération.fr



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    Message par † Fanch 56 Mar 22 Aoû 2006 - 22:15

    Il avait 16 ans.
    Pas de polémique svp.
    Merci

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    Message par ecofousec Mar 22 Aoû 2006 - 23:57

    Omer....J'ai volontairement fait mention des responsabilités de l'auteur...surtout qu'il n'est pas lui, mis en cause...
    Ceci n'excusant pas cela, les victimes de tout bord, dès lors quelles sont Maritimes ont droit à notre compation...
    Fermez le ban



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    Message par ecofousec Mer 23 Aoû 2006 - 0:28

    1er juin 1794
    avant après
    Ce jour-là...

    Le Vengeur livre son dernier combat

    Amis d'Hérodote


    Le dimanche 1er juin 1794, au plus fort de la Révolution, une escadre française livre un combat désespéré à la flotte anglaise, au large de Brest.

    Depuis la chute de la monarchie, l'ancienne marine royale souffre d'un grave délabrement matériel.

    Les officiers qui n'ont pas émigré ont pour la plupart perdu toute compétence et les équipages ne connaissent plus de discipline.

    L'amiral Louis Thomas Villaret de Joyeuse, qui commande l'escadre, ne dispose que de 23 vaisseaux et 16 frégates, avec des équipages et des officiers de très médiocre valeur.

    Il figure parmi les rares officiers de qualité de l'Ancien Régime qui se sont mis au service de la Révolution. Il s'est illustré sous les ordres du bailli de Suffren.

    En ce jour fatidique du 13 prairial An II (selon le calendrier révolutionnaire), il doit assurer le passage d'un gigantesque convoi de 170 vaisseaux chargés de blé en provenance d'Amérique. La cargaison est attendue avec impatience en France pour soulager la disette qui menace.

    Les 33 vaisseaux anglais de l'amiral Howe, bien équipés et bien commandés, mettent hors de combat la moitié de l'escadre française et 5.000 hommes. Ce succès reste connu en Angleterre sous le nom de «The glorious First of June».[page]

    Construction d'une légende

    Mais le convoi qui amenait du blé d'Amérique réussit à se réfugier dans le port. La Révolution est une nouvelle fois sauvée de justesse.

    Les premiers rapports expédiés aux députés de la Convention font état de la perte d'un navire, le Vengeur, qui aurait coulé avec tout son équipage criant à pleine gorge : «Vive la Patrie, vive la République».

    Les Conventionnels s'enflamment. Le poète André Chénier écrit des vers dithyrambiques :

    «Lève-toi, sors des mers profondes,
    Cadavre fumant du Vengeur
    Toi qui vis le Français vainqueur
    Des Anglais, des feux et des ondes...,»

    Dans les faits, l'équipage du navire a été secouru par l'ennemi et près de 400 marins et officiers seront libérés quelques mois plus tard. Cela ne changera rien à la légende. [page]

    Bibliographie

    Pour en savoir davantage sur l'amiral Villaret de Joyeuse, on peut lire Gloires de Gascogne (Robert Castagnon, éditions Loubatière).



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    Message par ecofousec Mer 23 Aoû 2006 - 0:40

    2 juillet 1816
    avant après

    Ce jour-là..


    Échouage de la Méduse

    Amis d'Hérodote

    Le 2 juillet 1816, la frégate La Méduse s'échoue au large de l'actuelle Mauritanie avec 395 marins et soldats à son bord. Le navire a quitté Bordeaux le 27 avril, accompagné de la corvette L'Écho, de la flûte La Loire et du brick L'Argus.

    L'expédition est commandée par le capitaine de frégate Hugues Duroy de Chaumareys (on écrit aussi Chaumareix ou Chaumaray). Cet officier royaliste de 51 ans a émigré dès le début de la Révolution, en 1789, et vient tout juste de rentrer en France. Bien que dépourvu d'expérience, il a reçu du roi Louis XVIII mission de reprendre le Sénégal, que le traité de Paris a restitué à la France après la chute de Napoléon, quelques mois plus tôt.[page]

    Contre l'avis de ses officiers, le capitaine veut couper au plus court. Son navire, La Méduse, s'éloigne ainsi du reste de la division et s'engage sur le dangereux banc de sable d'Arguin, à 160 kilomètres des côtes africaines, où elle est bientôt immobilisée. On tente de désensabler le navire en évacuant le matériel sur un radeau de fortune de 20 mètres de long. Mais cela ne suffit pas et il faut se résoudre à l'évacuation.

    L'évacuation

    Les officiers, les passagers et une partie des marins se replient sur la chaloupe et une demi-douzaine de canots. L'amiral est parmi les premiers à quitter la frégate !... Mais 152 hommes, essentiellement des soldats, doivent se contenter du radeau. Serrés les uns contre les autres, ils ont de l'eau jusqu'aux genoux. Dix-sept hommes, appréhendant le pire, préfèrent rester sur la frégate dans l'espoir d'être plus tard secourus.[page]

    Le radeau est tiré dans un premier temps par les canots et la chaloupe. Mais celle-ci, qui seule dispose d'une voile, n'arrive pas à guider l'ensemble. Au lieu de se rapprocher de la côte, les naufragés dérivent vers la haute mer... Une nuit, suite à une succession de malentendus plus ou moins involontaires, les amarres cèdent les unes après les autres. Voyant cela, l'amiral abandonne le radeau à lui-même et met le cap sur la côte, vers Saint-Louis du Sénégal. Ses officiers, honteux mais résignés, le suivent.[page]

    Le drame

    Avec très peu de vivres et cinq barriques de vin, le radeau va dériver 13 jours sous un soleil implacable. Suicides, noyades, rixes s'enchaînent. Certains survivants découpent la chair des cadavres et s'en repaissent après l'avoir boucanée au soleil. Quelques hommes encore valides jettent à la mer les blessés et les malades pour préserver les chances de survie des autres.

    Le 17 juillet, les malheureux aperçoivent une voile à l'horizon. C'est L'Argus qui s'est mis en quête de l'épave de La Méduse pour y récupérer des documents officiels et de l'argent ! Mais L'Argus s'éloigne sans voir le radeau. C'est l'épisode que représentera plus tard Géricault sur sa célèbre toile.

    Un jeune artiste, Théodore Géricault (25 ans), s'est inspiré du drame de La Méduse pour peindre l'un des premiers chefs-d'oeuvre de l'école romantique. [page]

    Soucieux de réalisme, il interroge les rescapés, notamment le chirurgien Jean-Baptiste Savigny. Il emprunte aussi des cadavres dans un hôpital et s'en sert comme modèle. Son ami Eugène Delacroix lui sert également de modèle. On le voit au premier plan, face contre le radeau.

    Sa toile, aujourd'hui au musée du Louvre, montre les marins qui tentent de se faire voir du brick L'Argus le 17 juillet 1816. Par le mouvement des corps et les contrastes de lumière, elle travestit le fait divers en un drame mythologique.

    Exposée au Salon de 1819 sous le titre Scène de naufrage, la toile fait scandale par son réalisme et sa violence. Certains y voient une dénonciation du pouvoir en place. Elle n'en suscite pas moins l'admiration du roi Louis XVIII qui lâche placidement : «Voilà un naufrage qui ne fera pas celui de l'artiste qui l'a peint».[page]



    Le 17 juillet 1816, le brick L'Argus, qui n'a pas vu le radeau de La Méduse, repasse quelques heures plus tard à proximité et cette fois l'aperçoit. Il recueille une quinzaine de rescapés. Cinq succomberont peu après leur arrivée à Saint-Louis du Sénégal.

    Le lieutenant de vaisseau Parnajon, commandant L'Argus, racontera plus tard :

    «J'ai trouvé sur ce radeau quinze personnes qui m'ont dit être le reste des 147 qui y avaient été mises lors de l'échouage de la frégate Méduse. Ces malheureux avaient été obligés de combattre et de tuer une grande partie de leurs camarades qui s'étaient révoltés pour s'emparer des provisions qu'on leur avait données. Les autres avaient été emportés par la mer, ou morts de faim, et fous. Ceux que j'ai sauvés s'étaient nourris de chair humaine depuis plusieurs jours et, au moment où je les ai trouvés, les cordes qui servaient d'étais étaient pleines de morceaux de cette viande qu'ils avaient mise à sécher. Le radeau était aussi parsemé de lambeaux qui attestaient la nourriture dont ces hommes avaient été obligés de se servir...» (*).

    L'Argus retrouve par ailleurs l'épave de La Méduse et en extrait trois survivants sur les 17 hommes qui y étaient restés. [page]

    Le scandale

    Le Journal des Débats publie le compte-rendu adressé au ministre de la Marine par le chirurgien Jean-Baptiste Savigny, l'un des rescapés du radeau. L'auteur dépeint les violences extrêmes auxquelles ses compagnons et lui-même ont été réduits. Son récit soulève une immense émotion dans l'opinion publique.

    Le capitaine de frégate et les officiers passent en cour martiale. Hugues Duroy de Chaumareys est dégradé et radié du rôle des officiers de marine et des Ordres de Saint Louis et de la Légion d'Honneur. Il échappe de peu à la peine de mort et s'en tire avec trois années de prison. Il finira ses jours au château de Lachenaud, à Bussière-Boffy, près de Bellac (Haute-Vienne).
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    Message par ecofousec Mer 23 Aoû 2006 - 10:23

    16 septembre 1936
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    Ce jour-là...

    Le Pourquoi pas ? sombre dans l'Atlantique Nord


    Amis d'Hérodote

    16 septembre 1936 : naufrage du "Pourquoi-pas ?

    Au matin du 16 septembre 1936, après douze heures de tempête, le Pourquoi pas ? se brise sur des récifs au large de l'Islande, non loin de Reikjavik.

    L'explorateur Jean-Baptiste Charcot (69 ans) disparaît dans le naufrage ainsi que trente-neuf hommes d'équipage. 23 corps seront retrouvés. On compte un seul survivant, le maître timonnier Gonidec.

    «Pourquoi pas ?»

    Le curieux nom de ce navire d'explorations polaires vient de ce que, dans son enfance, le commandant Jean-Baptiste Charcot répondait «pourquoi pas ? » à ceux qui doutaient de sa volonté de devenir marin et explorateur des terres polaires. [page]

    Passion

    Fils d'un célèbre neurologue de l'hôpital de la Salpêtrière (Paris) et lui-même médecin, Jean-Baptiste Charcot utilise la fortune paternelle pour assouvir sa passion de l'exploration. En 1905, il cartographie la péninsule antarctique, au sud du Chili, à bord d'un trois-mâts de 245 tonneaux à vide, Le Français.

    Au terme de l'expédition, l'explorateur doit abandonner son navire, hors d'état de naviguer. Il le revend à Buenos Aires et rentre en France à bord d'un paquebot. Là, il apprend que sa femme, la petite-fille de Victor Hugo, a demandé et obtenu le divorce... pour abandon du domicile conjugal ! Mais fort d'une gloire nouvelle, l'explorateur... se remarie et obtient assez de subventions pour armer un nouveau navire de 445 tonneaux, le Pourquoi pas ? Sa nouvelle femme en est la marraine et le président Paul Doumer le parrain.

    Il repart vers l'Antarctique pour une nouvelle campagne d'exploration de la péninsule de Graham pendant l'année 1909. Il baptise une baie du prénom de sa nouvelle épouse, Marguerite.[page]

    Pendant la première Guerre mondiale, Jean-Baptiste Charcot sert comme lieutenant de vaisseau dans la Marine. Sitôt la guerre finie, l'insatiable explorateur reprend avec le Pourquoi pas ? ses campagnes polaires.

    En 1934, il installe au Groenland la mission ethnographique de Paul-Émile Victor. Celui que l'on surnomme le «gentleman des pôles» continue de sillonner l'Atlantique nord jusqu'à sa fin tragique, un matin de septembre. Des obsèques nationales ont lieu à Notre-Dame de Paris.



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    Message par ecofousec Mer 23 Aoû 2006 - 10:29

    7 mai 1915
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    Ce jour-là...

    Le torpillage du Lusitania

    Amis d'Hérodote

    7 mai 1915 : un sous-marin coule le Lusitania


    Le 7 mai 1915, au début de la Première Guerre mondiale, le paquebot britannique Lusitania, en provenance de New York, est coulé par un sous-marin allemand.

    Fuite en avant

    A la fin de l'année 1914, les Européens en guerre les uns contre les autres avaient perdu l'espoir d'une fin rapide du conflit. Les Anglais et les Français tentent le tout pour le tout et entreprennent un blocus maritime de l'Allemagne et de l'Autriche.

    Forte de sa supériorité maritime, la flotte britannique se saisit des navires des pays neutres à destination de l'Allemagne. Mais cette dernière riposte en proclamant la guerre sous-marine contre les navires de commerce ennemis, à l'instigation de l'amiral Alfred von Tirpitz, le créateur de la Kriegsmarine. [page]

    C'est ainsi qu'est coulé le Lusitania près des côtes irlandaises par un sous-marin U20. Les Allemands se justifient en prétextant que le paquebot transportait des munitions, ce que les Anglais nient farouchement.

    Il faudra attendre 1972 pour que les archives démontrent la mauvaise foi des Anglais. Le Lusitania convoyait en effet des munitions en contrebande. Il était au surplus armé de 12 canons.

    Mais le paquebot transportait aussi 1959 passagers. 1198 disparaissent dans le naufrage. Parmi eux 128 Américains. Le président américain Woodrow Wilson prend prétexte du drame pour menacer l'Allemagne et exiger réparation. [page]

    Berlin s'inquiète de l'irruption d'un nouvel ennemi aussi puissant que les États-Unis et suspend la guerre sous-marine.

    De neutraliste, l'opinion publique des États-Unis devient peu à peu favorable à un engagement militaire contre les Puissances centrales, aux côtés de l'Entente.



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    Message par Jean Veillon Ven 1 Aoû 2014 - 16:14

    Exhumé de la paperasserie que m'a laissé mon père, cet extrait de journal qui relate un fait très peu connu de la majorité des gens. Cela s'est passé pas loin de la région nantaise. Je me suis un moment demandé si je n'aurais pas dû mettre ce sujet dans le post "Nantes, la ville ou je suis né", mais après recherches dans les sujets déjà traités, je pense que cette histoire est mieux ici.
    Pour un meilleur confort de lecture, CTRL + molette souris

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    Message par Jacques l'A Ven 1 Aoû 2014 - 21:50

    Bien Jean de nous la rappeler, oui c'est une tragédie,

    je regarde il me semble que j'ai des documents sur ce naufrage.



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    Message par † centime44 Ven 1 Aoû 2014 - 22:40

    merci pour cette page d'Histoire Jean..!!  [Histoire et histoires] TRAGEDIES MARITIMES 582735 



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