A Jacques



Mais oui mon cher

Et pourquoi voudrais-tu qu'il n'y ait que deux places dans ces petits bolides

Bolides brestois



Pour rester dans les belles sportives, en 1969/70, il y avait deux Jaguar type E à Brest.

Dont une qui appartenait à un gendarme maritime.

Un collègue, officier marinier avait une Rolls, je l'ai retrouvé un peu plus tard Officier sur le Foch..

A VOITUR 2 -- TR4, type E, Rolls etc...



Question du jour: Les matafs seraient-ils des rouleurs de caisse(s) ???????????????

Bonsoir a tous,
Et ma dernière anecdote :
Quelques temps ont passé, et un jour mon beau-frère, grand chasseur, me demande si je connaissais un certain X de la gendarmerie de ... !
Oh que oui lui dis-je, pourquoi ??
Et là il me raconta que celui que j'appelles gugus lui avait mis un PV pour pneus lisses sur sa vieille fourgonnette 2cv.
Normal me direz-vous !
OK !
Mais le comble, c'est que chaque fois qu'il y avait partie de chasse, mon beauf faisait un détour par la gendarmerie pour prendre mon gugus et ils chassaient ensemble.
Ces fois là, il ne contrôlait pas les pneus, bien content de se faire véhiculer !
Puis dans la conversation, mon beauf me dit qu'ils avaient parlé la sortie précédente des chiens de chasse, puis de chiens du club voisin de la gendarmerie et bien sur, de fil en aiguille de moi.
D’où le PV quelques jours plus-tard.
Enfin, c'est ce que je pense...
La fin de l'histoire, c'est que depuis ce jour, mon beauf n'a plus fait de détour pour aller à la chasse !
Et pour terminer avec ce gugus, je peux vous dire qu'il n'était pas beaucoup apprécié de ses collègues.
Vive la Gendarmerie !
Pépé

Au sujet des bagnoles.
En 1969 j’étais le seule à l'époque à avoir une FIAT coupé sport !
Je ne compte plus les contrôles poussés des gendarmes et de la douane.
De plus j’étais SM à Toulon au BEO, donc à l’extérieur et présentation à chaque fois de l"ausweiss" indispensable à chaque passage, c'est à dire souvent.
Pourtant ils me connaissaient bien...

pour Bernard,nous étions jaloux de voir toutes ces belles bagnoles!!!

hé oui!!!

Et oui, il y en avait plus à pied qu'en voiture!

L'un d'entre nous avait un vélo-solex.
Un soir il s'était mis en tête de nous accompagner jusqu'à Chicago avec son engin (le deux roues).
Bref nous étions partis pour une virée mémorable et nous l'avions réussie !
Si bien que de retour on nous a demandé de nous calmer et surtout de rentrer en silence.
C'en fut trop pour notre motorisé, il enfourcha son destrier, le mit en marche et regagna le bord en zigzaguant et en chantant à tue-tête : ''On est pas là pour se faire engueuler, on est là pour le défilé...''
Jusqu'au moment où il accrocha une aussière qui traversait à l'improviste sans regarder.
Il continuait de brailler et ''courageusement'' nous l'abandonnâmes à son sort.
C'est vrai que pour notre défense, nous étions bien chauds nous aussi !
On s'est demandé pourquoi il nous faisait la tête, mais ça n'a pas duré !
Souvenirs, souvenirs...

Au début on en a la trouille et ils s'arrangent peut-être pour quand tu es de la bleusaille.
Déjà l'accueil à Hourtin aux retours de perm, les valises retrounées ; puis toujours à Hourtin, disparition de nos objets perso à la salle de repos pendant les services de garde (tentation au vol : bon pour deux nuits sur la planche).
Après ca s'arrange, on n'en n'avait qu'un seul à Naviter Dakar (pourquoi donc?), le gars pas emm... et pratiquement invisible.
Puis un jour à l'entrée principale au 2 rue Royale, je dois me présenter au patron du PC Trans ; en perm, je viens en civil avec ma jeune épousée ; le bon vieux chef qui était là l'a priée de s'installler dans leurs locaux pour m'attendre.
Ce n'est qu'une question de personnalité, comme dans le civil, y'a des c..., des carriéristes, des bon enfant... Comme on le dit, faut de tout pour faire un monde.

Je ne pense pas manquer d'humour, mais l'histoire de Gabelou44 m'en rappelle une autre qui ne m'avait pas fait rigoler du tout à l'époque. Mais, bah, c'est du passé. Inutile de remuer la m... J'efface mon message.

Bonsoir
je ne sais pas pourquoi ce sujet revient aujourd'hui mais je ne
ferai aucun commentaire * le reste de la phrase est supprimée*

Merci de modérer tes paroles. Bien amicalement. Takeo

Bonsoir à tous,
Effectivement il y avait de rudes c.. surtout face à des matelots.
Au début de mon service militaire, quelques temps après mon embarquement sur le Coolie, ce dernier étant d'alerte, le commandant me donne l'ordre d'appeler le bord toutes les deux heures, lors de ma sortie à terre, depuis la cabine à la porte principale de l'arsenal de Toulon.
J'applique donc à la lettre la consigne et me pointe à l'entrée de l'arsenal.
Il n'y avait personne au dehors du poste de garde et ayant repéré la cabine je décroche et appelle le bord. Communication coupée... je recompose le numéros... de nouveau coupé...
Je me retourne et tombe sur un gendarme maritime à qui je demande si la cabine est en dérangement et qui me répond sur un ton peu engageant qu'il faut demander avant de se servir de l'appareil.
Je lui répond que je ne savais pas, venant d'arriver à Toulon et que je n'étais pas au courant des usages, que je pensais que la cabine, étant dehors, était en accès libre, présentais mes excuses et que la prochaine fois je tiendrais compte de sa remarque....
Mais comme mon navire était d'alerte il était impératif de me laisse appeler.
Hé bien ce co...rd n'a rien voulu savoir et m'a dit que je n'avais qu'a trouver une cabine en ville.
J'ai été obligé de payer une communication depuis l'extérieure.
J'ai de ce fait appelé avec du retard... Heureusement l'alerte n'avait pas été déclenchée.
C'est ce genre de mesquineries qui m' a enlevé l'envie de faire carrière dans la marine... C' était début 1965.
Cordialement.

Je prie tous les anciens gendmar de me pardonner, et ne pas faire une généralité de ma petite anecdote relatée sans rancune ni arrière pensée.
Cordialement.

Réflexions par rapport à certains posts que j'ai lu.... 
Nous savons très bien que, comme toutes les autres catégories de forces de l'ordre, les gendarmes maritimes n'étaient pas forcément appréciés des "matafs"...
Je suis fils de gendarme maritime, et lorsque je me suis engagé, mon père m'avait conseillé de ne pas trop le chanter sur les toits, pour éviter les problèmes, car, m'a-t-il dit, nous ne sommes pas spécialement appréciés. 
A tel point que lorsque je suis sorti du BAT, il m'a déconseillé un navire (je ne sais plus lequel mais je crois me rappeler que c'était un EE), car à l'époque il y a avait une enquête de la gendarmerie maritime menée à bord. J'avais donc choisi le FOCH, choix surprenant pour certains de mes collègues puisque personne ne voulait de ces géants des mers...
Je vois encore de nos jours des gendarmes maritimes, (et pour cause), j'ai vécu parmi eux, je les ai énormément appréciés, respectés et admirés car avant tout, ce sont des hommes, comme chacun d'entre nous, avec leur qualités et leurs défauts. 
C'est pourquoi je pense que ces derniers ne se vexeront pas de savoir ce que certains matafs peuvent penser d'eux. 
Il s'agit bien malheureusement du quotidien de beaucoup d'entre eux, et ils le savent, comme tous ces policiers ou gendarmes qui agissent pour notre sécurité. 
Mais ça, dans le feu du moment, lorsque nous sommes confrontés à leurs remarques ou observations, nous avons tendance à l'oublier et ne retenons que le négatif de leur fonction, qui pourtant est plus qu'honorable et respectable.

comme je le dis souvent si tu na rien a te reprocher pas de probleme
j'ai vecu six mois avec des gm a la pref de brest aucun probleme je m'absentais du poste de garde quand je voulais certains reconnaissaient qu'il y avait comme partout des problemes
quand je passais a toulon la porte avec des cigarettes c' etait a mes risques et perils je laissais les cigarettes et on n'en parlais plus

Bleuzaille, jeune matelot, issue de la campagne, ignorant des choses de la mer et de la Royale en particulier, on est influencé par l'ambiance générale des postes d'équipage, à savoir : - attention (meff) aux Officiers, au Bidel, aux saccos, aux gabelous et surtout aux Gendarmes Maritimes... bref pour la majorité, néophytes, jeunes, impressionnables, l'ennemi est partout.
Avec les premiers les règles à bord sont rapidement assimilées. Pour les autres, après l'inspection des permissionnaires, 1er obstacle, il fallait subir leurs regards inquisiteurs, sévères, à la sortie des bases/arsenaux. Même pas coupable, ils m'ont toujours fichu la trouille, 2° obstacle à l'évasion... la peur du gendarme, quoi ! Tout ça pour dire que dans les année 60 "ils" avaient une fichu réputation. En fait, fonction éloignée des navires les GM étaient méconnus en tant qu'individus...
Pour finir, je n'ai pas pu renouveler mon engagement dans Marine à la suite de la suppression de ma spécialité (ARMAE) armurier aéro et surtout de mon niveau d'instruction insuffisant (CEP niveau 3 ?). Et bien devinez quoi ?
Je suis rentré en Gendarmerie (sur simple test d'orthographe) mais en refusant catégoriquement toute affectation dans la Gendarmerie Maritime, comme quoi les idées reçues sont tenaces.
Heureusement la connaissance et l'expérience corrigent les errements antérieurs et il faut bien que jeunesse se passe (et elle est passée!!!)
Vous en souhaitant.
PS : je balise, c'est mon premier post et j'espère ne pas être hors sujet.

Jamais eu le moindre problème avec les GM ni en tant que militaire ni entant que civil, j'ai beaucoup travaillé avec les z'arsenaux dans ma deuxième vie....
sauf avec un "compteur bleu" au cours de ma dernière période...ça à ronflé et le chef de poste à Cafarelli, lui à passé un savon et m'a présenté des excuses,

Christian parle de cigarette ??J'en ai sorti des valises(cigarette armées)et jamais eu de Pb
Naturellement les exports la fallait faire gaf au douanier .Il faut sortir cartouche par cartouche et de préférence entamé c'est ce que je faisais
Et les bouteilles système D jusqu’au jour ou un Bt nous a e...e
et donc tout rentré à bord la en plein jour

J-M

Bonjour à tous,
En parlant des douaniers, en 65 il y avait un corse, particulièrement "rude à la tâche" et qui courait après ceux qui ne présentait pas leur sac ou tentait de sortir sans passer par lui.
Une fois ayant mon sac vide, j'ai fais celui qui n'entendais pas alors qu' il m'interpellait, du coup il m' a couru après jusque dans la rue pour se casser le nez... et moi avec un sourire angélique...
Mais le jour où vous vouliez sortir quelque chose il suffisait de le mettre au fond du sac avec quelque chose dessus et se présenter spontanément il ne regardait alors qu'en diagonale et le tour était joué.
Cordialement.

Bonjour à tous,

Dès nôtre arrivé à quai ,pour passer les cigarettes, à la sortie de l'arsenal, nous changions la bande sur
le bachi, pour mettre une bande d'un bâtiment qui était à quai depuis pas mal de temps.
Par contre, il arrivait que les colis envoyer par la poste, étaient ouvert.

Eh oui, toutes les combines étaient bonnes pour éviter les contrôles GM ou douanes pour sortir les cigarettes.
Tout le temps que cela restait dans la limite du raisonnable, il ne devait pas y avoir trop de problème, mais j'ai le souvenir d'une grosse affaire a Toulon fin 1963 ou les cartouches de cigarettes avaient été sorties de l'arsenal dans des sacs postaux et se retrouvaient en vente dans les bars de "chicago" . Là, il y avait eu du remue ménage..!

Bonjour à tous
Il y avait aussi des GM sympa.Je connaissais un GM ,certes ancien QM mécano sur sous-marin qui passais quelque fois sur le La Praya,boire un pot avec un des ses anciens copains mécanos certains soir nous étions de service.
Lorsque plus tard,instructeur à l'ENSM,j'avais laissé garée ma voiture ,tout un WE(ce qui était interdit) sur le parking de l'Horloge,près de la porte principale,je me suis fait sanctionné par un retrait de mon autorisation d'accès de la voiture pour une semaine.Je suis allé voir notre GM à la porte Castigneau où il était chef de poste et celui-ci m'a gentiment établi une autorisation d'accès provisoire d'une semaine,ce qui m'avait évité de laisser garée ma voiture en ville pendant une semaine et ça m'aurait certainement coûté des frais de parking.

Bonjour à tous.
Lors de mon passage dans la Marine (35 ans), j'ai eu deux fois affaire à la noble corporation des gendarmes maritimes.
Cela donne lieu à deux anecdotes dont je vais tenter de vous raconter la première; que j'intitulerai "Un gendarme très peu perspicace". Elle sera peut-être ultérieurement suivie de la seconde: " Des gendarmes très perspicaces".
L'affaire se déroule au premier trimestre 1965. Jeune B.E. frais émoulu, je suis affecté au CAPOC situé juste à côté du réfectoire et du poste O.M. de la 1ère ESDRA à l'époque. Mes parents habitant à proximité de l'arsenal, je détiens une autorisation permanente de découcher dont je ne prive pas,
surtout pour bénéficier des repas du soir à la maison.
Il se trouve alors que mes parents doivent s'absenter une semaine me laissant maître des lieux avec pour seule consigne d'assurer la nourriture de notre petite chienne. No Problème!
Me trouvant en rupture de stock pour assurer sa pitance, je demande à un pote cuisinier à l'ESDRA de me mettre de côté des déchets de viande en vue de ma sortie permissionnaire du soir (Il faut dire qu'à l'époque, les croquettes et pâtées dont se régalent actuellement nos braves toutous n'existaient pas). Toujours No Problème.
Un peu après l'heure des permissionnaires, mon pote me dit en me remettant mes déchets - Surtout, en cas de fouille à la sortie, tu ne me connais pas; on à eu récemment des soucis.
J'enfourche mon fidèle destrier, un vélo d'au moins 30 kg sans double plateau ni dérailleur mais néanmoins doté d'un guidon demi-course, héritage de mon entrée en 6ième pour aller au bahut.
Direction la porte de la Saline, porte gardée par un seul gendarme aux heures d'entrées-sorties. La route à cette heure est déserte mais arrivé à 50 m. je vois le "pandore "
sortir de sa guitoune.
-Damned me dis-je! Tu es fait comme un rat.
Bien sûr, pas de bonjour ni de bonsoir: -Ouvrez vos sacoches de vélo que je vérifie leur contenu.
Découverte du papier journal emballant mes déchets et à partir de là: - Oui ! Trafic de viande, dites moi tout de suite d'ou proviennent ces aliments
- Mais gendarmes, vous voyez bien que....c'est 70% de gras pour 30% de viande.
-Pas le savoir! D'ou cela vient-il ? Vous ne bougerez pas d'içi avant d'avoir avoué sa provenance.
Alors là, tilt dans ma tête: raconte lui ce que les parents t'avaient demandé de faire en définitive.
- Bien voila, ce matin en partant de chez moi à 7h00, je me suis arrêté chez le boucher parental et il m'a remis ces déchets.
Il relève le nom du boucher, son adresse et me dit qu'il va vérifier, puis au bout d'une bonne heure, voyant que je ne lâche rien il me dit de filer et qu'il va faire un rapport à mon chef de service.
Je réenfourche mon brave vélo et en pédalant, je me dis qu'il n'a pas inventé l'eau tiède.
En effet, avec un peu de jugeotte, il aurait du se rendre compte que pour des déchets stockés depuis le matin dans mes sacoches, ils étaient encore glacés car ils sortaient tout juste de la chambre froide de l'ESDRA.