Vue sur tribord :

Bonsoir à tous.

Bravo BONNERUE, en quelque sorte , tu nous le fait revivre nôtre vieux " Le Boulonnais" . Celà fait plaisir de le voit
pour aisi dire "réanimé". Pour ma part, je l'ai reproduit en maquette, et , il trône en bonne place sur le buffet
Celà fait peut-être "vieille Marine",mais j'y ai passé du bon temps. Le pacha était le CC FARNARIER à l'époque, un
brave bonhomme. Quand je penses qu'il est au fond maintenant, c'est triste!
Félicitations encore ,pour cette présentation!

Amitiés à toi et aux anciens. Jean Fava.

Bonjour les anciens de l'ER "Le Boulonnais".

Une petite anecdote au bon vieux temps de nôtre "Bateau"

Noël 1956, nous sommes amarrés à Millau! Oh miracle, car à cette époque,il fallait voir ce qu'ils "donnaient" à la mer,
ces nouveaux rafiots!
Donc c'est la fête. Le Cdt FARNARIER, pacha , a invité tous les gars mariés, de son équipage, leurs épouses et enfants
pour prendre un "pot" dans son carré! Un geste, très apprécié , c'était d'ailleurs un chic type cet homme.
Le 24 déc. après-midi, tout ce beau monde se retrouve, un peu à l'étroit,qu'importe,devant le champagne et le reste..
Officiers,Off-mariniers ,épouses,q/m chef etc. discutent aimablement et avec le Cdt. quand soudain, un grand bruit de verres et vaisselle
brisée..... Tout çelà , en provenance du bahut vaisselier du carré!!
Le maître d'hôtel se fraye ,difficilement un passage ,au travers des robes et uniformes. Il se baisse et extirpe, par la porte
entr'ouverte, un petit bonhomme,haut comme trois pommes, deux ans et demi, tout souriant,fier de lui. Le fiston de mon
copain CAVAILLES, maître- électricien. Lequel, à l'encontre de sa progéniture, n'est pas fier du tout ,lui...!
Mais, suite à l'éclat de rire général, le pacha au premier rang, tout rentre dans l'ordre Les discussions reprennent, sauf pour le malheureux maître d'hôtel,qui s'efforce de limiter les dégats. Une histoire toute simple,mais qui m'est restée en
mémoire. L'ambiance était bonne avec cet excellent PACHA.
Bonne soirée à vous tous les anciens. Jean FAVALESSA

Bonjour à tous.
Quelques photos de la maquette de notre ancien batiment, que j'ai construite il y a quelques années.







bon week end de pâques
Jean Favalessa

Jean tu as tous les talents!

Superbe la maquette...

Du coup, pour le plaisir, j'ai re-feuilleté les 9 pages du sujet.
N'y ayant trouvé aucune trace de son passage à Madère, je me fais un plaisir d'y remédier.
C'était en 62 ou 63 ?



Ayant navigué dessus aux Mousses, j'avais acheté le ruban légendé de bachi à la coop.
Et c'est parce que je possédais le dit ruban que j'ai opté pour ce bâtiment à la sortie du Be.
A quoi ça tient un choix d'embarquement !

Je fais remonter

Pour GOBLIN :

Avec «le Boulonnais», nous avions fait escale à Funchal au printemps 1957.

Salut Daniel,

Moi c'était fin 62 ou début 63 comme indiqué 4 messages plus haut... avec mon beau galon rouge de matelot détecteur... une de mes toutes premières escales.

Le hasard a voulu que ce soit une des toutes dernières aussi, avec la Junon, avant d'embarquer sur les bateaux qui n'en font plus jamais.

Avec à chaque fois, l'attraction incontournable de l'île :
- La descente-traîneau en panier de la ville haute avec accompagnateurs en tenue blanche et canotier SVP !

Incroyable cette vidéo.
Si ils ont besoin de s'arrêter brusquement , comment font-ils ?

Sympa la descente à Funchal, Goblin
Vu mais pas essayé en 71 avec le Protet j'avais loué une moto

Je n'ai pas connu la descente en panier lors de notre escale à Funchal, mais la visite, en groupe, des nombreuses caves où on nous proposait de goûter le Madère : conséquence, une cuite mémorable. Pourtant je n'étais pas porté sur la picole, mais c'était l'effet d'entraînement.

VENDEEN a raison... on s'éloigne du sujet.

D'un autre côté, tout ou presque semble avoir été rapporté par les quelques Acbistes qui ont eu le plaisir d'embarquer sur ce bâtiment qui n'a pour finir navigué que 10 ans... Le nombre des " Je fais remonter " l'atteste.

Evoquer certain souvenir d'escale un peu pittoresque peut cependant contribuer à faire vivre le sujet sous une autre forme que celle, plus traditionnelle de la marine nationale.

Au début des années 60, les ruelles étaient encore pavées et la descente plus rapide, voire plus rock'and roll.
A mi-course,il y avait arrêt bistrot ( il faut bien que tout le monde vive... )
Une seule intersection à angle droit où le panier est prioritaire car protégé par des stops...
( Encore heureux ! ) ça n'empêchait pas les chauffeurs d'avertir de l'arrivée du bolide en gueulant d'importance.
Car pour répondre à Bill, il fallait anticiper pour précisément ne pas avoir à s'arrêter brusquement.
Sinon, c'est Ec = 1/2mV² ... les lois de la physique sont inexorables.

Quant aux visites des caves, c'est un grand classique des escales.
Je dois bien avouer que ça m'est arrivé aussi, là ou ailleurs, de chausser les souliers à bascule force d'avoir trop inventorié les échantillons.
Bof, ça n'arrive qu'aux vivants... tant que ce n'est qu'une fois de loin en loin.

Bonjour,
Je viens de rentrer un petit lot de photos prises dans les années 70 en Penfeld.


Une deuxième vue.


La dernière.
Amitiés
FD

  Merci !!!! 

Lors de mon embarquement j'ai connu trois commandants. Tout d'abord le CC DISCHAMPS, puis le CC LAROQUES et enfin le CC FARNARIER

Grand merci pour cette superbe descente,j'avais l'impression d'en faire parti..

A+

Merci pour ces très belles photos.
Je pense que l'on peut aussi voir le Bordelais également en réserve.

Encore merci.

Oui pas mal de bateaux en réserve en fond de Penfeld.
Amitiés
Douzef

Pour en revenir au choix d'un embarquement comme l'avait évoqué l'ami GOBLIN, en ce qui me concerne ce fut lors de la fin du cours de Maistrance machine en décembre 1955. Dans la liste des embarquements qui était proposés à notre choix, je cherchais un navire récent et pas trop gros pour ne pas être noyé dans un équipage pléthorique. C'était l'époque du renouveau de la construction navale militaire et l'ER «le Boulonnais» faisait partie des premiers escorteurs rapides mis en service, les quatre E50 : «le Corse» (F761), «le Brestois» (F762), «le Boulonnais» (F763) et «le Bordelais» (F764), le premier de la série étant équipé d'une cheminée profilée Strombos-Valensi. Lors de mon embarquement en janvier 1956 «le Boulonnais» était en service depuis le 5 août 1955. Il était commandé par le CC sous-marinier DISCHAMPS, l'officier en second étant le LV FRAISSE qui, promu CC, commandera «le Breton» (F772) en 1960. Le CF DISCHAMPS le commandera de nouveau en novembre 1961.

C'est à bord de l'ER «le Boulonnais» que ma première «période de guerre» fut inscrite sur mon livret lors de l'opération sur le canal de Suez durant le second semestre 1956.

L'ER «le Boulonnais» fut utilisé en 1957 pour les essais de choc en rade des salins d'Hyères. Cela consistait à faire péter des charges explosives immergées à une certaine distance de la coque alors que le navire était mouillé; L'intérieur de la coque était bardée de transducteurs qui enregistraient l'accélération de l'onde de choc. En finale, ce fut l'équivalent d'une charge de torpille alors que nous étions en route. Évidemment la distance était calculée, mais la conséquence en fut pour moi une magistrale douche. J'étais de quart au bouilleur situé juste au pied de la descente en chaufferie. Au pied de la descente, le chef du service machine, l'IM1 Guy NACHIN (qui commandera le GEM et terminera CA), se tenait en attente avec une lance à incendie pour faire un brouillard d'eau en cas de rupture d'une canalisation de vapeur, ce qui à mon avis aurait été inefficace pour nous éviter la cuisson. Par réaction lors de la forte explosion, il a déclenché le brouillard d'eau et j'en ai été le premier bénéficiaire.

Le Boulonnais fut le premier escorteur rapide à être désarmé en novembre 1964, soit après seulement neuf ans de service. Le 22 décembre 1994 il est remorqué au large de Brest puis, dans un premier temps, il est bombardé par un super-étendard de la 11F. Comme il refuse de couler, dans un deuxième temps il sera pétardé avec des charges posées par des plongeurs-démineurs. Sa carrière de chasseur de sous-marins se terminera au fond de l'océan Atlantique.

Un petit dessin exécuté après une rencontre d'anciens de mon époque :

Bonjour Daniel,

A propos du capitaine de frégate Dischamp, la prise de commandement en 1961, trouvé sur le "Col bleus n°722 de novembre 1961.
A bientôt.

Merci JYM !