Tu as raison Pécos, c'est peut être nous qui étions déboussolés de passer de l'ambiance décontractée de campagne à la rigueur de la métropole et peut être avions nous un peu tendance à les regarder d'un peu haut avec nos quelques mois de campagne au derrière.
Tur2, on en a connu aussi en campagne des "peu fréquentables" ! T'es dur !

Garcia Pierre dit Pecos a écrit: Était ce nous qui nous prenions pour des vieux loups de mer ou eux frustrés par leur situation ?

Je pense que dans cette phrase tout est dit et ne froissera personne les deux explications sont tout aussi valable (attention à ne pas mettre dans le même panier tous ceux qui avait une longue affectation "Dépôt disponible" car au cours de mes (nombreuses) affectations campagne au (nombre de 6 quand même) j'ai croisé dans ces affectations campagnes les mêmes types "d'individus" que ceux qui ont finit leur carrière au dépôt).
Il ne faudrait pas que ce sujet monte les uns contre les autres

J'ai fréquenté le dépôt de Brest entre décembre 71 et Mars 72
( fin de mon engagement de trois ans), mon Escadrille (12S) était en partance pour Muru
J'y ai retrouvé comme Capitaine d'armes, mon second Maitre instructeur à d'Hourtin
Je n'ai pas de mauvais souvenirs, bien au contraire et de plus cela m'a fait découvrir Brest
et le Clem sur lequel j'ai passé trois jours en "corvée " pour repeindre l’ascenseur
Puis avec l'aide du Bidel j'ai obtenu une carte de "détaché" qui me levait des corvées
mais j'avais la responsabilité du nettoyage et de la propreté du poste des "Chouf".
Puis retour à la vie civile sans tambours ni trompettes

Bonjour
C'est bizarre ce que vous dites, en ce qui me concerne je n'ai jamais été affecté ou séjourné au 5me dépôt de Toulon. mais je l'ai côtoyé pendant presque tout mon service.
Après Hourtin j'ai commencé mon affectation à l'AMF au service cinéma je ne me rappelle plus combien de temps, ou je réceptionnait les films de chaque bords et je les visionnait pour voir s'il y avait de amorces de cassures et dans ce cas je coupait et recollait la bande.
Petit boulot super sympas, je travaillait avec un second maître qui lui s'occupait des appareils de projection et notre chef un premier maître.
Le seul revers c'est que quand je voulais sortir en ville il y avait toujours des gars qui voulaient voir des films et je me retrouvait coincé à la salle de projection.
C'est un quartier maître chef accidenté dans une collision entre deux bateaux qui m'a remplacé le gars marchait avec deux béquilles, je pense que c'était provisoire, car après avoir été muté à Malbousquet je n'ai pas eu beaucoup de contacts.
A Malbousquet nous étions ravitaillé par le dépôt ou nous allions tous les jours chercher les gamelles et les casse-croûtes pour les gars qui bossaient dans le tunnel.
Je me rappelle avoir été à la piscine du dépôt certains après midi ou pour je ne sait pas trop pourquoi nous ne pouvions pas allez à la Mer.
Une fois j'ai ravitaillé en cigarette un copain qui a fait un séjour en tôle on balançait les clopes par dessus le mur je pense qu'il y avait une cour pour la promenade.
Nous avions parfois des gars de certains bords qui venaient travailler avec nos équipes au tunnel et ils mangeaient avec nous le matin le Bidel m'envoyait au dépôt pour le nombre de repas qu'il nous fallait, c'était la seule raison officielle pour allez la bas.
Par contre je n'ai jamais croisé le Pacha la terreur je savais même pas qu'il était comme ça.Je n'ai donc jamais été réquisitionné pour quoi que ce soit ni avoir à dire que je n'étais pas du dépôt.
Par contre quand on avaient des invités en général des bouchons gras on ne faisaient pas de différence, dans notre poste on avait d'un coté deux rangées de lit sur trois étages et
de l'autre les tables pour manger le tout séparé par les caissons.
Une fois le repas pris ont lavait vite fait les gamelles avec la lance à incendie et ensuite c'était la sieste ou les parties de cartes avec les om qui venaient nous rejoindre après le mess.Les invités étaient comme chez eux ceux qui voulaient faire la sieste avaient toujours des lits non apostillés pour piquer un roupillon.Je n'ai jamais connu de différences entre embarqués ou nous qui étions à terre.
Je me rend compte en vous lisant que nous avions une chance inouïe d'être à l'extérieur de la caserne bien qu'il y avait qu'un chemin de terre (à l'époque) entre nous et eux c'était carrément deux monde à part.

Pour Pedro,
En campagne, je n'avais pas rencontré de types qui avaient un luger dans leur caisson et qui allaient relever les compteurs à chicag, je n'ai pas rencontré de travlo cammé, de voleurs récidivistes. Je ne dis pas que le personnel du dépôt était comme ça, loin de là, mais j'ai touché un monde que je ne connaissais pas. D'autant qu'après mon premier retour et avant de partir pour une affectation de détachement sur un batiment étranger, j'ai été brieffé à la PSM... Je te laisse deviner les titres de leurs fichiers... Et tous sous l'uniforme ! Il y a des réalités qui ne nous plaisent pas et ça n'a rien à voir avec les permanents, même si on a subi des vexations telles que refus de délivrance de titre de perms pour des motifs fallacieux ou autres. Heureusement, nous radios on ne passait pas plus de trois jours au dépôt au delà c'était le fort de six fours en sub.
Bon, maintenant il y époque et époque, mon dernier passage n'avait rien de commun avec le premier.

Amicalement TUR2

moi je suis resté au depot de la villeneuve à brest pendant 2 mois 1/2 en 67 en retour de campagne avant d'aller au cours de chouf, j'en garde un bon souvenir , aucune garde, tous les soirs à terre et un bidel sympathique, tout allait bien.

A Lebelanger
En 1964, ce ne devait pas être le même bidel....! Vois mon message n° 97 page 4 .
Je ne garde pas un bon souvenir de mon passage au dépôt de Brest

Je fais un copier coller cela ira plus vite..!

"J'ai usé le carrelage du depot de Brest avec mon balai et la serpilliére qui va avec pendant une vingtaine de jours. Les circonstances qui m'ont amené dans ce lieu ne sont pas banales et elles m'ont valu plusieurs changement de tenue suivant l'activité..!
Voici les faits:
Ce devait être en 1964 , j'étais commis a bord de l'escorteur côtier l'Etourdi . Donc , appareillage de Brest pour campagne d’assistance de pêche a St Jean de Luz. J'ai embarqué avec une bonne angine.
Escale a Lorient pour le courrier, amarrage sur coffre et non a quai . Je pars en zodiac avec le vaguemestre donc en tenue de mer bonnet en laine, blouson fourré,bottes pour, normalement, juste une consultation. Bilan : le médecin décide une hospitalisation malgré mon refus. C'était un vendredi, le vaguemestre repart sans moi et l'Etourdi aussi..!. le samedi, le dimanche passe et la fièvre aussi.Le lundi, visite,je n'étais plus malade et l'autre docteur de service me demande ce que je fais là..! J'ai ordre de regagner mon unité. Dans l'impossibilité de m'exécuter, on m'a fourni une tenue de sortie (j'ai été obligé de laisser ma tenue de mer) et un billet de train pour regagner le dépôt des équipages de Brest.
Au dépôt , après deux jours, ordre m'est donné d'intégrer la compagnie " balai, seau, serpillière " avec a nouveau, fourniture d'une tenue de travail. Cela a duré une vingtaine de jours..!
Enfin l'Etourdi est revenu a Brest et j'ai pu regagner le bord. Pendant mon absence, le cuisinier avait fait de bons repas , de très très bons repas mais il n'avait rien marqué et j'ai été obligé de refaire tout l'inventaire et de recomposer les menus en fonction de ce qui me manquait en cambuse , ça a été un sacré boulot...!
Voila ma campagne d'assistance de pêche a St Jean de Luz".

a revert, en effet pas du tout la meme chose, tu as du etre bien content de réintégrer ton bord apres ces quelques jours pas marrant, ça ne devait pas etre le meme bidel effectivement

Bonjour à tous,
Pour ma part, j'ai côtoyé le 5ème dépôt 84/85... on m'avait assigné de m'occuper entre autre des installations sportives, on s'occupait aussi à l'époque d'un camps d'ado, du Fort Saint Louis.
J'avais comme bidel un certain Bruni je crois... et je dois dire que c'est là que j'ai connu ma femme de l'époque qui était marinette affectée au dépôt... on vivait sur place, tous les matins il fallait que je me lève aux aurores pour éviter de me faire choper...

Suivant les personnes et les périodes, le passage au dépôt n'a pas laissé le même souvenir.
Un qui ne s'en plaint pas c'est notre ami Bravard, n'est-ce pas?

Eric,
C'est ce que l'on appelle avoir le "goût du risque".
Ça donne un certain piment, je sais de quoi je parle...

mes 15 mois de depot c'etait la colonie de vacances on avait la visite des filles de brest qui habitaient pas loin de l'autre cote de la penfeld tous les 8 jours perm de 8 jours on faisait ramasser les feuilles mortes aux tolards en hiver ? le bar etait souvent ouvert
on allait a l'ecole des mousses pour pointer les nouveaux arrives, on accompagnait les jeunes du cfm brest sur leurs nouvelles affectations ce qui m'a permit de faire en train brest paris toulon paris brest et chose qui me plaisait je n'avait de comptes a rendre a personne j'ai meme passe le concours pour le bs j'ai rendu des feuilles blanches j'avais bascule de l'autre cote

Bonjour à tous

Un souvenir du dépôt des équipages,en effet il y avait une piscine, eau froide, très froide même dans ce bassin de 25 mètres où courant 1957 avec ma compagnie, j' ai du faire la preuve que je savais nager...,c'est toujours utile dans la Marine !... et cela m'a rapporté 30 points supplémentaires, toujours ça de pris, mais j'ai du attendre encore pas mal de temps pour passer "crabe" ...

Je lis attentivement tous ces commentaires sur ce 5 eme dépôt, et je me réjouis de n'y être pas resté longtemps...

Amicalement

Un souvenir du Dépôt de Toulon où je me suis retrouvé quelques temps aux "disponibles" après retour de campagne en 1968.
Le Pacha en second de l'époque était un furieux de triste renommée qui menait une chasse sans fin aux coupes de cheveux.
Permanents, disponibles, passagers, vaguemestres se rendant à la poste navale, rien ne lui échappait et pour le contrevenant, c'était destination immédiate le salon de coiffure pour une presque boule à Z.
Un jour, il tombe sur quelques matelots appelés, placés là par leurs bord, en attente de renvoi dans leurs foyers et tous dotés d'une coupe de cheveux qu'on aurait pu qualifier de limite.
Scénario habituel: direction le coiffeur en sa présence.
Les gaillards fort mécontents décident pour se consoler d'une dernière virée à Chicago.
Je n'étais pas avec eux mais je suppose que ce soir là, il se sont mis la pression au propre comme au figuré.
Si certains se souviennent des lieux, aux pied des bâtiments casernement, il y avait un petit espace vert agrémenté d'une petite volière où s'ébattaient quelques tourterelles.
Ne voila t-il pas que la réaction de nos gaillards rentrant de terre fut d'aller se venger sur les pauvres bêtes qui subirent un début de plumage à vif.
Le lendemain, ce fut grand branle-bas dans le dépôt avec enquête gendarmique et je crois me souvenir que ces quillards ont un peu joué les prolongations.

Didier
Demande à Christian c'est sa dernière affectation
visiter ce qui reste du dépôt de Brest au fond de la Penfeld

Si je ne me trompe pas il se trouve près du parc des expositions du Penfeld
au bout de la route de Pont Cabioch

Bonjour à toutes & tous
Je suis resté un mois au dépôt de Toulon.Et la; j'ai appris un nouveau métier "peindre" en effet mon travail consistait à peindre les bordures des massifs à la chaux très enrichissant pour mon métier de pâtissier !!!!
c'était il y a 50 ans
Bonne journée.

didier regarde dans cfm brest le message 298 salut

bonsoir
je n'ai passé que 2 sejours au depot des equipages de Toulon, le premier (1972)c'est lors de mes "3 jours" ou nous avons fait les tests medicaux et psychologiques avant de partir a pied jusqu'à la gare pour rejoindre Bordeaux et ensuite le CFM Hourtin.Nous etions avec des quillards qui buvaient et chantaient a longueur de journée, de notre coté nous avions un collegue qui connaissait tout le repertoire de Luis Mariano, il chantait bien heureusement.
La deuxieme fois c'est a mon retour de Tahiti (1977)là j'etais super bien, chouf j'attendais mon cours de BAT, je m'occupais de ma R16 a longueur de journée , parties de carte,repos et le soir chicag mais j'avais arreté de boire du café au depot lorsque par hasard je me suis trouvé a la cuisine et qu'ils nettoyaient un filtre ou une couche de 2 cm .de cafards s'y trouvait.
Au foyer on vendait des petits verres de pruneaux a l'armagnac ornés de diverses positions du kamasutra, je ne sais pas si quelqu'un s'en souvient et coincidence c'est une voisine a mon beau frere qui confectionnait les petits drapeaux qui ornaient aussi les petits verres.

Loulou06, j'avais il n'y a pas si longtemps la collection complète des douze signes du zodiac. Un jour j'ai offert le "dijo" à mes beaux-frères là dedans, mais les dessins sont partis dans le lave vaisselle alors mon "bidel" à tout "classé verticalement".
Ils étaient marrants ces petits verres.

Salut Pedro dommage pour toi, moi aussi j'avais la collection complete mais avec le temps ce sont carrement les verres qui ont disparu !

d' autres vues du depot (il pleut aussi a Toulon) )

je reconnais mieux. Le bâtiment au plus prés de la mer etait ce bien l'ancien bâtiment de la 1ère ESM??? De quand date ces photos????

Les photos date d'avant hier, le bâtiment à gauche est le bâtiment des disponibles.
Sur la 2eme effectivement le bâtiment blanc est la BSM.

Bonjour
Mais c'est pris depuis Malbousquet? ça me rappelle quelque chose mais de plus haut par rapport à la vue de mon époque
Y a t'il un bâtiment de plusieurs étage de construit sur la colline?