Bin mon Collo, tu avais une bonne vue à l'époque pour voir de nuit les planctons faire les relèves...

Surtout que le plancton est en partie phosphorescent...
Il peut aussi avoir mis du gel phosphorescent pour qu'on le repère bien mieux.

Spoiler:

Pour un gars "Plancté", il n'était pas très discret !!

Je reviens de vacances et je vois que vous n'avez pas perdu votre humour...
Centime 44
Merci pour la photo du dépot " Toulon ", elles semblent si rares, il faut bien dire que personnellement je n'avais pas l'esprit à la photographie et pourtant j'avais ma caméra, mais un relationnel difficile avec le chef cuistot ( responsable de la plonge ) m'avait ôté ma bonne humeur naturelle par un moral dans les chaussettes.
Yan.

La photo du dépôt de Toulon me rappelle des souvenirs..
J'ai eu l'occasion d'y loger en 1967 en attendant la fin de la construction de la base sous-marine.
Le CSI du dépôt à cette époque "chassait" les sous-mariniers pour leur tenues pas très nettes......
Merci pour la photo
Bill

Je ne garde pas un très bon souvenir de mes 2 passages au dépôt de Brest, corvéable à merci.
Ex : gare de Brest à toutes heures, seul avantage pour moi j'habitai (du moins mes parents) à quelques kms de là, à Bellevue Brest II, j'avais régulièrement de la visite de copains, de copines à travers les grilles qui entouraient le dépôt.
Avec un collègue pour nous sortir de là on avait même téléphoné à la commanderie de la 32F, chose fût faite très rapidement.

Petite histoire :
Il y avait à la porte du dépôt (que l'on empruntait pas en général, car il fallait se taper le chemin du centre ville à pied) un petit bistrot bien tranquille (presque la campagne) un douanier qui avait pris l'habitude de venir faire son service là, et il se contentait de surveiller la porte du dépôt dans le miroir du bar, espérant donc se faire un marin de temps en temps sans trop se fatiguer.
Mais la patronne l'avait averti, "si vous faites des ennuis à mes marins, je ne vous sers plus le vin" (de Bandol).

Bernard95,
On devait y être en même temps, tu me fais souvenir de cette histoire d'obsédé par les cheveux courts.
Je me souviens maintenant que le soir après le service, nous attendions dans les chambres qu'il ait quitté le dépôt pour pouvoir circuler librement de peur de devoir se faire couper les cheveux, même les départs en permissions on préférait si possible les reporter à une heure plus tardive quand il était parti, "Une vraie terreur".
Pour la piscine je ne l'ai jamais vue en eau (faut dire que je n'y ai passé que les mois d'hiver).
Ce qui m'avait marqué aussi, c'était les latrines, au moins quand on y est passé, on a une idée de ce que pouvait être l'armée de Napoléon.

Jean Claude,
Ton histoire de bras cassés qu'on dérange dans les bâtiments administratifs me touche personnellement, dis moi vite à qu'elle époque c'était que je ne me sente plus visé de la sorte (ou je fais un malheur !!).

Je viens de lire tous les posts et je ne comprend pas ce que c'est que le dépôt des équipages.
C'est une espèce de caserne, ça d'accord mais pourquoi y allé t-on, qu'y avait t-il dedans, qui y allait ? etc...
Je n'étais pas né à cette époque, quelqu'un peut t-il m'aider ?

Le dépôt comme son nom l'indique recevait surtout les personnels en retour de mission/campagne qui avaient ou non une nouvelle affectation.
Ce qui permettait à ce dit personnel de pouvoir avoir un interlocuteur pour différentes formalités soit militaires ou civiles (déménagement entre autres) etc...
Il arrivait qu'en tant que OFF/MAR on rentrait le matin et on repartait dés les formalités remplies.
En fait c'est le dépôt qui nous gérait pendant les congés de retour campagne ou autres.

Merci à tous.

Jérémy,
Beaucoup de Marins étaient là en transit, attendant leur affectation, soit que les navires étaient loin en mer, soit en carénage ext...
Alors pour nous "occuper" nous étions utilisé principalement pour les corvées !
Et pour certains comme moi, jeune mousse un peu paumé, c'était pas le gros moral.
Mais un bon passage de la vie, même s'il fut pas très agréable.
Yan

Avant de partir en retraite, j'avais quitter le Duperré car il partait en mission, j'ai été affecté au dépôt de Brest.
Et je me suis mis volontaire pour "Toulbroc'h" (Dépôt de munition - Centre de tir).
Nous étions quatre officier-mariniers plus une dizaine de matafs.
24h de service, 72h à la maison, j'habitais Plouzané cinq minutes de la maison.
J'ai bien préparé ma sortie de la Royale.
Le dépôt m'as vu que le jour de ma quille.

Christophe, Michel,
Moi aussi, je suis passé au Pharo en revenant d’Algérie en permission car la SNCF en grève, au lieu d'attendre la reprise des trains, avec le collègue (malheureusement dcd ) peu de temps après, nous sommes remonté en stop sur PARIS.
Dans mes souvenirs du Pharo, où nous n'avions rien à faire sinon que d'attendre, je me souviens d'un petit chantier naval juste en dessous, ainsi que du petit bistro y attenant.
Moi aussi, j'aimerai revoir quelques photos de ce lieu.
Le Pharo, n'était qu'un transit, c'était en 58.

Juste quelques mots,
Je viens de parcourir ce chapitre, je vais préparé un long article car j'ai fais cinq mois au dépôt de Toulon à mon retour d'Indo, ainsi que plusieurs périodes au Pharo à Marseille (notamment la dernière).
A+ les copains.
Guy

Qui se souvient du Centre Vie de Pontaniou, annexe moderne (à l'époque 73) du Dépôt de Brest ?

Merci pour vos belles photos, bravo.

Ce dépôt m'a laissé (2 semaines) le seul gout amer de mon passage dans la Marine.
Je ne me souviens pas de ce grand bâtiment blanc derrière en 66.
Il y avait une butte avec des arbres et des cigales.
Las, des corvées répétitives à la plonge, j'avais préféré un après-midi m'étendre en ce lieu au soleil Méditerranéen.
Je me suis fait lamentablement cueillir par deux chefs, ils ont été très réglo, c'est un appelé (comme moi) responsable des corvées qui m'a fait plonger au grand dam des engagés qui voulaient lui casser la figure, véridique.
Soren

L'appellation officielle était Unité Marine Pharo et non pas dépôt.
J'y ai fait un séjour en octobre 56, quand notre détachement DPX était en instance de départ pour destination inconnue, en fait Port Said.
Les casernements étaient dans les épaisses murailles du vieux fort.
On dormait dans des hamacs, et étions réveillés au clairon dans un haut parleur.
Comme au joli temps du CFM.
Un grand bâtiment préfabriqué, avant le fort, contenait la partie administrative, le réfectoire et les cuisines.
Rien à redire sur la bouffe, qui était de la qualité DP Toulon, et c'est tout dire.
Il n'y avait strictement rien à faire, et même pas de corvées ou la possibilité de se faire embaucher dans les minuscules bureaux.
On glandait, on tenait les murs, avec interdiction de déplier les hamacs avant le branlebas du soir.
En soirée on avait le droit de sortir en ville, en se répandait dans le Chicago marseillais, derrière le cours Belsunce ; déjà pas mal arabisé.
Les flics de l'arrondissement se barricadaient dans leur commissariat !
Fallait cogner longtemps à la porte, montrer patte blanche, avant qu'ils ne se décident à ouvrir.
Dans les étroites rues mal famées se pressait une foule bigarrée, kaki des biffins, bleu sombre des gonfleurs d'hélice, et bleu marine des matafs, qui côtoyaient une très grosse minorité immigrée, pas vraiment bienveillante.
Sur les seuils de pierre des vieux immeubles, les tapineuses étaient de deux sortes : soit l'adipeuse vénérable et sur-maquillée, qui avait dû débuter au temps du Maréchal Foch, soit la chèvre de l'Atlas, plus jeune, mais carrément sélectionnée pour sa laideur anguleuse.
Fallait vraiment avoir du retard d'affection pour débourser mille balles pour ces piètres odalisques.
Toulon en comparaison était un paradis perdu.
On se rattrapait, comme à Chicago sur la bière et sur le baby foot.
On rentrait, à pied, bien après le dernier bus.
Certains en piteux état.
Certaine nuit, aux petites heures, il a fallu qu'un groupe de bénévoles au grand cœur sorte de ses hamacs, se rhabille, pour aller ramasser un copain, un peu tabassé par des biffins, qui cuvait sa cuite dans le caniveau, à deux cent mètres du fort.

Avec le temps, on a appris à mieux connaître Marseille.
On a repéré des filles plus mignonnes (mais plus chères) au quartier de l'Opéra, et au bar Le Hollyrood au quartier d'Arenc.
Le dernier soir, un pote qui était docker dans le civil m'a fait découvrir à l'Estaque un bal crapuleux fréquenté par les marins de la marchande.
Là, il y avait des filles accueillantes et gentilles, on pouvait danser, un bon moment, avant d'aller conclure, à prix docker dans les chambrettes attenantes.
Je crois que ça s'appelait Le perroquet bleu.

L'attente morose a duré quelques jours, et puis on nous a embarqués sur un vénérable transport de troupes, l'Athos II, en compagnie de quelques milliers de biffins.

Quelqu'un a connu l'une ou l'autre de ces adresses ?

Pour ma part, un passage d'un mois en Mai 68 à mon retour du CEP et dans l'attente de mon affectation qui a été en définitive l'E.E Bouvet pour un bref embarquement de 3 mois.
Pendant ce mois, nous étions consignés au dépôt en raison des évènements de l'époque.
Comme chouf, je m'y étais trouvé une soit-disant planque. Pendant une semaine je surveillais le réfectoire et, en principe, la semaine suivante je devais bénéficier d'une semaine de perm.
Mais en raison des manifs, j'y suis resté bloqué.
Simbad

Je fais remonter

Salut,
Attention les gars Dupuis arrive.

Les dépôts ?
J'en ai connu deux : Toulon, dont je n'ai aucun souvenir et Brest où j'ai sévi...
Toulon, je n'avais pas 18 ans, j'étais en attente de prendre place sur le paquebot mixte Général Mangin qui m'a emmené jusqu'à Port Gentil où j'ai embarqué sur le BB.
Je n'en ai gardé aucun souvenir, sinon que je m'y sentais mal, surtout que je n'ai jamais aimé Toulon.
Par contre, c'est durant cette période que j'ai perdu ma rondelle.
Brest, en fin de carrière où, comme personne ne voulait plus de moi nulle part, j'ai prêté (?) main forte au bidel du CFM Dépôt de Brest.
Vie à mi-temps, avec SAT quotidienne que je me signais, rôle anormalement important entre les mains du chouf que j'étais et qui a eu, indirectement, une certaine importance sur la carrière de certains :
J'avais effectivement, selon les besoins et "mes caprices" la faculté d'affecter untel ici et duchenoque là.
C'est ainsi qu'un QM2 mécano qui m'avait fait un petit dans le dos, deux ans auparavant, et qui rentrait de campagne, m'a demandé un poste à terre à Brest, pour rester avec sa copine.
Je l'ai affecté à Biscarosse, au regard qu'il m'a lancé, recevant sa feuille de route de mes mains, je pense qu'il a compris l'incohérence de confier une telle position à un marin non habilité à user, parfois, d'une position arbitraire.
En revanche, le restant de mon travail, fait le plus sérieusement possible, me fut très utile pour l'apprentissage que j'y ai fait de l'organisation administrative qui me fut précieuse, pour la suite de ma carrière éclectique.