par † schmoll Mer 23 Jan 2008 - 12:05
Salut à tous ! (les pingouins)
Je vais m'efforcer de vous décrire une journée sur la piste sans être trop long car je suis un bavard impénitent. Tout d'abord, je vous rappelle qu'avec mon copain Popeye, nous étions les deux seuls appelés de la base mais j'y suis demeuré seul, Popeye ayant été muté à Ouakam à la BEH.
Chaque matin, après l'appel à 6 h, les nécessités d'usage remplies, nous descendions aux hangars où chacun se rendait a son poste.
Ne cherchez plus les copains !
Le gars qui se baladait avec sa charrette sur la piste c'était moi.
Sous les ordres du patron GEORGET, mon travail consistait à équiper les " marlins" des parachutes, des dunghies individuels et enfin du gros zodiac qu'il fallait hisser et glisser dans le poste à côté du radio, une vraie galère...
Parfois, j'étais avec les boscos sur la plate pour amener les boutes au personnel à bord des hydravions lorsqu'ils se présentaient au "slip" (rampe sur laquelle on remontait ces derniers).
Debout sur l'avant de la plate, le bosco devait passer au large afin de ne pas accrocher l'élingue sous-marine qui remontait jusqu'au nez de l'appareil où était fixée une bouée d'ancrage.
Eh bien, un jour pas comme les autres, le bosco, sûrement distrait, accrocha l'hélice : je fis paraît-il un plongeon digne des JO !
J'en avais été quitte pour un bain forcé, ce qui n'était pas pour me déplaire, quant à lui, il fut béni car le moteur avait dérouillé.
Une fois les boutes remis au personnel se tenant aux portes arrières, ceux-ci devaient tirer les trains munis de caissons flotteurs (vous pourrez voir leur taille sur les photos transmises ultérieurement).
A d'autres moments, j'étais préposé pour descendre le "slip" avec l'aussière de queue et le petit train, nous évitions ainsi de passer trop près des murets car les impressionnantes murènes se montraient souvent menaçantes.
A ce stade, la manœuvre de remontée pouvait commencer : l'aussière arrière arrimée au gros "latil" tirait dans l'axe tandis qu'un premier tracteur était actionné à bâbord et le second à tribord, cette manœuvre était délicate car tout le monde devait tirer en même temps.
Comme me le précise notre ami Claude GALLAUD, le chef de piste s'appelait ARMENGAUD, le chef de flottille SOYER.
S'agissant des 4 photos mises récemment sur le site, que représentent-elles ?
Sur une des 2 photos du méchoui où sont attablés plusieurs personnels volants ainsi que des mécano-aéro, le patron SOYER est en bout de table, je suis juste derrière lui en train de faire le pitre (cornes plus qu'amicales) à sa droite, muni de lunettes, l'ingénieur mécanicien GOUZARD.
Ce méchoui avait été organisé pour fêter dignement la dissolution de la base, 10 moutons y sont passés.
Sur la seconde photo, figure en uniforme le pacha de la flottille le L.V BIHEL, son second s'appelait MOUSSET celui qui devait devenir le futur pacha de LAN BIHOUE équipé des "Bréguets atlantiques".
La 3ème photo montre une partie du JCMD, l'entraîneur MASQUELIER, dénommé César, habitait CARVIN dans le Pas de Calais.
Sur la dernière, je me trouve sur la vedette avec mon copain J.P BALITOUT dit Popeye.
Je commence à être déshydraté aussi je vous retrouve au bar pour l'apéro.
A plus Schmoll