Mes filles fréquentaient une école (Corridon) sur la route de Redoute, une école primaire, et là, pas d'uniforme. Je pense que ce n'était valable que pour le collège.

Comme Michel, je pense que cela ne concernait que les collèges.
Mon fils aîné a fait ses classes de seconde, première et terminale dans le lycée de la Pointe des Nègres à Fort de France, établissement public. Contrairement à son frère, il ne portait pas d'uniforme.

Je cherchais la facture de la machine à laver car elle commence à faire du bruit en essorage. En même temps que la facture, j'ai retrouvé la liste presque complète de l'équipage de la Pointe des Sables en avril 1986.
En vrac et dans le désordre :

BARRIER / LAGARDE / GIRARD / LE GRATIET / VERMOND / DORVEAUX / FAUT / RERAT / LE CHEVILLER / GARCIA / MASSON / STERGIOS / NEIMANN / DUSSART / KOBUSINSKI / BARBIERI / CALVET / BARBOT / QUERE / KRAMPS / RIOU / JACQUET / JACOPIT / VARLET / BILLANDON / DEMAGALHAES / VALOT / FOUCHER / SANGUINETTI / LADIER / SALIBUR / GERVAISE / 
1985 / MARREC / BOUCHAMA / DHUICQUE

Wilfried Stergios est membre d'ACB, nous avons fait SuperMahina ensemble, un excellent camarade, tout en discrétion. Un très bon souvenir. Il nous avait invité chez lui, du coté de FAAA juste en face de Mooréa.
Dhuicque a fait son BAT en même temps que moi.

en juillet 86. tu peux ajouter. BOULARD SALVADOR GINDRAUX (MOI) ESPARZA CHABANIS ALHEILY tous chouf. le SM VATASSO puis ensuite les trois filles FISCHER SUDRE ET COLONNA

Je suis également arrivé en juillet 86 comme chef de quart

Je ne sais plus à quelle date j'ai pris ce tableau en photo mais plusieurs des noms que vous citez y figurent :

Les chefs de quart et adjoints chef de quart de la Pointe des Sables dans les années 1986-1987
CARRE et RERAT n'étaient pas radios mais telson.
SMF  =  second maître féminin. A l'époque, on faisait la différence. Par la suite, non.
VL signifie probablement que l'intéressé est titulaire du permis de conduire militaire "véhicules légers".
Les dates, ce sont les dates de fin d'affectation.
Pour rappel, en dehors des heures ouvrables, les SM chefs de quart exerçaient les fonctions d'officier de garde.

Pour STERGIOS, je confirme les commentaires de Michel. Par ailleurs, super belle épouse. Sylvain, le photographe de Tahiti, aurait pu la prendre en photo pour vanter les charmes de la Polynésie.
Vatasso exerçait les fonctions de capitaine d'armes.
Pas de mécan/élect/sécu à la PDS. C'est DHUICKE qui exerçait ces fonctions. J'ai retrouvé une photo où on le voit :

Je fais visiter la station à un amiral cinq étoiles. 
DHUICKE est à gauche en arrière plan.

Miss FISCHER, je me souviens très bien d'elle à la PDS. Les deux autres miss, je me souviens les avoir reçues dans mon bureau quand elles ont embarqué à la PDS mais j'ai passé la suite à mon successeur peu de temps après.

Anecdote sur Vatasso

Pour la énième fois, la PDS se prépare pour l'inspection d'un amiral.
Les façades des récepteurs radio étaient en aluminium et nous avions l'habitude de les nettoyer avec le produit-qui-va-bien avant chaque inspection. Ce jour-là, le fort Saint-Louis était en rupture de stock. Vatasso me dit "Vous inquiétez pas, major, j'm'en occupe". Les équipements radio et les pupitres d'opérateurs et chef de quart furent donc nettoyés ... avec du rhum blanc à 72° !! Un rhum bas de gamme, non commercialisé, fourni gratuitement par notre capitaine d'armes préféré qui fréquentait le milieu béké, les descendants des premiers colons venus de France.

A peine a-t-il franchi la porte du PC radio que l'amiral me dit :
Major, il y a une drôle d'odeur dans votre PC radio.
Oui, amiral, c'est du rhum.
??????
Je lui ai alors expliqué l'origine de cette odeur et ça l'a fait sourire.
A part ça, l'inspection s'est très bien passée. 
Félicitations de l'amiral, comme d'hab.
Merci Vatasso, Merci à tous ceux qui ont si bien préparé cette inspection.

Pointe des Sables, le 19 septembre 1986
Debouts de G à D au 2ème rang, Poticadou, Bernard et Vatasso.
A noter que Poticadou porte des galons de maître. Il est donc passé PM durant son affectation à la PDS.

msg 244 A l'occasion de mon départ de la PDS, le capitaine de la DGSE et son épouse m'ont offert un beau cadeau, un miroir péruvien très joliment décoré. Je l'ai toujours.
L'adjoint Marine du colonel de la PPSD et son épouse étaient nos amis. Nous nous sommes récemment revus à Brest.
Le capitaine biffin affecté au COMSUP et qui a écrit une (méchante) lettre pour se plaindre de mon comportement à son égard :
plusieurs années plus tard, je l'ai revu à la télévision. Il était au Kosovo en tant que colonel, avec casque lourd et gilet pare-balles. 

Dhuicque, je l'ai revu à Brest quand j'étais à l'AMF Electronique. Après le BS, il était patron radio d'un remorqueur de haute mer. Il m'a invité chez lui, avec mon épouse. 
msg 247/248 Quéré, je crois qu'il a divorcé.

accroupi sur la photo chabanis (a gauche) Quesnel (au centre) et Salvador (a droite)

Quesnel avait un jumeau qui était en campagne à la réunion en même temps que lui.

Chabanis avait prêté sa bécane à Salvador qui se l'était fait piqué en déclarant son PACS à la mairie. Il avait remboursé Chabanis c'est avec cette moto que je me suis éclaté la rate le soir de mes 25 ans


Quéré: effectivement il a divorcé rapidement contrairement à Calvet

Vols de cyclomoteurs ou de motos
Dans ma caisse maritime, j'avais emmené avec moi une Mobylette que j'avais achetée quand j'étais sur le Rhin à Toulon. Pour aller du quartier de la Serinette (où j'habitais) à l'arsenal, c'était bien plus pratique que la voiture. Arrivé à Fort de France, je l'ai donnée à mon fils aîné afin qu'il puisse sortir plus librement de la station - très isolée comme je l'ai déjà dit - pour se balader en ville ou voir ses copains de lycée.
Quelques semaines à peine après notre arrivée, on lui a volé sa Mob. Evidemment, aucun témoin. Pourtant, c'était en ville et dans la journée.

Nous lui avons alors offert un cyclomoteur Peugeot 103 de couleur noire, tout beau, tout neuf, en remplacement de la vieille Mobylette. Un jour, il s'arrête devant un magasin d'accessoires pour deux roues. Toujours en ville et dans la journée, Quand il sort du magasin, le Peugeot 103 avait disparu. Il interroge les Martiniquais présents à proximité immédiate du magasin : personne n'avait rien vu. 
Tu parles ! Quand un métropolitain se fait voler par un Martiniquais, c'est presque "normal".
Par contre, si c'est mon fils qui avait volé le cyclomoteur d'un Martiniquais, il y aurait aussitôt eu XX témoins.

Un jour, un jeune QM1 ou SM "filière rapide" de la PDS a eu un accident de la circulation. Il était en tort. Pas de blessé, que des dégâts matériels. Mon épouse et moi sommes allés lui rendre visite à l'hôpital. Nous l'avons vu pleurer. Pas de douleur, il pensait, à juste titre, que les autorités militaires seraient informées et que cela aurait des conséquences négatives sur sa jeune carrière qui avait à peine commencé.
J'ai été voir les "victimes" de l'accident. Je me suis également rendu au commissariat de police de Fort de France et cette histoire s'est finalement réglée à l'amiable, sans que les autorités militaires n'en soient officiellement informées.

PS. je connais personnellement ce genre de situation. Cela m'est arrivé deux fois, comme QM1 et comme major.
Comme QM1 : dès le lendemain matin, j'étais convoqué dans le bureau du CSD : Que s'est-il passé cette nuit ? Dieu merci, à l'époque, pas d'alcooltest.
Comme major : dès le lundi matin à 08H00, le commandant me demandait - gentiment - de lui expliquer ce qu'il s'était passé.
Les militaires ne sont pas des citoyens comme les autres. Même pour ce qui se passe en dehors des heures ouvrables et en dehors de l'enceinte militaire, on peut avoir des comptes à rendre.

Femmes de marins outre-mer en général et à la Pointe des Sables en particulier

.../...  Depuis le début de ce séjour antillais, cela ne vous a sans doute pas échappé : outre-mer, les femmes de marins occupent une place très importante. Tout le monde se connait et les occasions de se rencontrer sont multiples : station, fort Saint-Louis, plages, sorties station, cocktails, etc. Les épouses y jouent donc un rôle incontestable. Les épouses ou compagnes des choufs et officiers mariniers venaient souvent chercher leurs hommes à l'intérieur même de la station. D'autre part, tous les dimanches midi, les familles des personnels de service avaient la possibilité de venir déjeuner à la station. Apéro, repas et vin étaient offerts par le carré. Les enfants des familles du fortin pouvaient également venir jouer au baby-foot à la station et acheter des jus de fruit au carré.
Bref, vous l'avez compris, tout le monde connaissait tout le monde. Un adage Marine prétend que "la femme ne fait pas partie du sac". En France, oui. Outre-mer et en famille, ce n'est plus tout à fait vrai. 
Pour l'anecdote : à la PDS, depuis X années (Vayeur, Henrotel, etc.), la femme du major était appelée "la majorette".

.../... (la vie des familles à l'intérieur du fortin de la PDS) Pour les anniversaires, il en était de même : nous nous réunissions tous pour trinquer ensemble. En résumé, tous les prétextes étaient bons pour se réunir et boire un ti' punch ou un planteur maison.

Il faut reconnaitre que cette ambiance festive est indissociable de la vie en famille outre-mer. Du jour au lendemain, on se trouve plongé dans un pays qui n'est pas le nôtre, à des milliers de kilomètres de la métropole. Nos amis et nos familles ne sont plus là. Voisins et collègues de travail ne sont plus les mêmes. Pour tous, maris, épouses et enfants, il est donc important de nouer de nouvelles relations sociales, de sortir, de recevoir et d'être invités. Pour une ou deux semaines de vacances, on peut faire l'impasse. Pour un séjour de deux voire trois ans, c'est impensable. Autre élément non négligeable, le climat. C'est l'été du 1er janvier au 31 décembre. Sur le plan professionnel, le travail est effectué tout aussi sérieusement qu'en France mais dans une ambiance plus cool et moins stressante. 

Maxou
Outre-mer, les effectifs sont relativement modestes et les barrières hiérarchiques moins rigides. Peut-être un peu grâce aux épouses que l'on côtoie en de nombreuses occasions. En maillot de bain, un verre de planteur à la main, il n'y a plus de galon. N'est-ce pas, "Maxou" ? C'est ainsi que m'appelait parfois la jeune épouse d'un second maître de la station après son deuxième planteur. Cela me faisait sourire, son mari un peu moins.

J'ai eu deux deux-roues là bas. Une 125 cross et un vrai scooter "Piaggio" 125. J'avais changé le premier pour le second car il avait été "kité" en 175cc et, vu sa nervosité je cabrais sans arrêt. Difficile car la route pour monter chez moi était assez raide et, vu les embouteillages, même en deux roues, il fallait du doigté. Le scooter, par contre, un vrai plaisir à conduire, sauf... Sauf si on a un plat roue arrière en montée. Là c'était pas le scooter qui était monté en température. Une horreur à déplacer.
Je ne me suis servi de mes engins que pour faire le trajet Domicile-Pds, et, dès l'arrivée chez moi, hop au garage.
Les accidents en martinique, ouf, ni moi, ni mon épouse n'en avons eu. Car, à l'instar des vols et des "témoins", nous n'aurions eu, en sus de l'agressivité, que des témoins à charge. On peut ranger ça au rayon des curiosités locales,moi j'ai du mal.
Bien amicalement
TUR2

en sus de l'agressivité, que des témoins à charge.

J'ai eu un problème identique devant chez ma mère en banlieue parisienne avec des amis de là-bas, après palabres et une mauvaise foi évidente, le jeu a fini par se calmer. Mais un moment, je n'étais pas trop rassuré vu la tournure que prenait, la discussion. Elle s'est terminée sans bobos, mais ils sont partis en ne manquant pas de me promettre qu'ils allaient réserver à ma mère, des faveurs très particulières... Comment ne pas rester confondu devant autant de courtoisie... La grande classe en somme.

tabletop, tu ne serais pas sur cette autre photo ?

Une autre photo de la journée "invitation des épouses et compagnes de tous les marins de la PDS".
A droite, la grande porte d'accès au PC radio.
Sur le mur, l'inscription "Marine Nationale FUF Pointe des sables"
Tout à gauche du bâtiment, la porte donnant accès au bureau du chef de station.