Pour JOEL28

bonjour,
tu devrais mettre tes photos de Port Etienne sur le forum Mauritanie plutôt que sur celui de Dakar Bel Air.
Ce n'est qu'une suggestion de ma part.

Bonjour a tous.

Qui se souvient du Saint Charles, qui faisait la navette du port de Dakar à Gorée?
Un vieux remorqueur de port semble t'il en voyant l'allure, ou les rivets tenaient encore grace à la peinture , avec un aménagement passagers rapporté.
Un jour de tornade, on s'est farçi le quai à l'accostage sur la digue de gorée et nous avons compris qu'il n'accosterait pas. ( c'est en entendant ton récit de disffulté d'accostage jct41 que c'ela m'est revenu.) Avec un copain timonier commes nous voulions débarquer coute que coute pour aller au centre de repos et retrouver nos copines...nous avons plongé pour descendre à Gorée et avant d'arriver à la plage il est est tombé en panne de machines en voulant faire marche arriere. Il s'est échoué sur les cailloux devant le Chevalier de Boufflers.
Tout le monde a ainsi pû descentre en se mouillant les cuisses entre deux vagues.
La photo du St Charles échouée à longremps troné au dessus du comptoir de Boufflers.
Pour les plongées nous faisions le tour de l'ile ( derriére le fort au pied des colonnes de basalte) on appelait cet endroit l'aquarium... guére plus de 5 à 6 m de hauteur d'eau, mais un régal de clarté, comme nous plongions en libre cela nous suffisait.
Pour la carte postale en vue aérienne elle date au moins de 1960...

LBN..

Pour Bernard Côte de Joël 28
Tu as raison, en ce qui me concerne je n'ai plus de photos de Port Étienne, car nous n'étions que de passage en mission de dépannage et pour nous cette base à mon époque était presque comme une extension de Bel Air.
Ce n'est pas très juste, car il n'y avait pas que l'Aéro.
On nous disait qu'il n'y avait pas plus de 70 européens dans ce secteur y compris sans doute les espagnols (?).
Il y avait également un village marocain, si on pouvait appeler village une accumulation de constructions faites de bric et de broc, mais dont l'intérieur était très accueillant, car il y avait des tapisseries qui remplaçaient avantageusement le papier peint et le lino...
Je me souviens avoir écrasé en marchant, des tas de sauterelles bien desséchées au soleil, qui s'étaient agglutinées dans les creux du sable avec le vent.
Je crois me souvenir que les matelots étaient en colère contre ces bestioles, ignorant les plans de vol, et qui n'avaient pas respecté le malheureux arbuste qu'ils n'avaient pas eu le temps de protéger.
Est-ce que cela arrivait souvent ?
Je parle des années 1953 à 1956, le nichons-ville n'était pas encore construit comme l'a rappelé "mes genoux".
J'ai l'impression que ce sont les miens quand je tape ce pseudonyme !!!
Donc mon intervention est plutôt centrée sur l'époque des Sunderlands, et c'est pourquoi je n'ai pas utilisé le post "Mauritanie", ce qui ne m'empêche pas de le consulter avec plaisir.
A bientôt.
Joël 28

DAKAR 6

Petit à petit j'approche de la fin, mes dernières photos pêle mêle.

SOUVENEZ VOUS !!! :idea: :idea: :idea:

Lavage après hissage.



En piste ou sur plan d'eau, dépannage :twisted: :twisted: :twisted:



Coursive équipage avec séchage automatique au balcon, beaucoup de kimonos :affraid: :affraid: :affraid:



Le mât et ses "couleurs" en remontant de la piste direction le poste équipage en passant derrière le poste CHOUFF. Notre ami SCHMOLL se trouvant contre le mât, à l'époque il était très bronzé ...



En haut de" l'avenue" à gauche vers les off mariniers, à droite vers nos quartiers.
En haut à droite on voit l'arrière de la cuisine et après il y avait : le ciné, le foyer et enfin les "piaules" :sleep: :sleep: :sleep:



Le tout avec un super soleil .....
Bon week end
Amitiés A +
CG

Bonjour à tous,
Je remets sur la toile quelques photos qui s'étaient satellisées lors de mes premiers essais... sur quelle orbite ?
La pêche en blanc sur le Warf, avec du recul ce doit être ça le pêcheur du dimanche...

Lbn..

Bonjour aux anciens de Bel Air.
Voici quelques photos de la période 1953/1956 qui seront suivies d'une série de 1983 prises lors d'un voyage, genre pèlerinage.
Cette année là (comme dirait Claude François), j'ai trouvé l'ancienne base occupée par l'armée de terre et ma foi bien entretenue, il y avait de nouveaux logements et même un "Club Méditerranée".
J'avais évidemment pris avec moi d'anciennes photos de mon époque qui m'ont permis de rentrer dans cette enceinte militaire sans aucune difficulté.
J'ai été reçu très aimablement par des gradés qui ont été surpris de voir nos gros Sunderlands là où leurs camions et autres engins évoluaient, mise à part dans la grand mare bien sûr.
Un jeune soldat, patronyme "La Caille" nous a accompagnés plutôt par principe, et c'est ainsi que, 27 ans après à cette époque, j'ai retrouvé les lieux où j'avais vécu mes premières activités pratiques dans l'Aéro.
Dommage, je n'ai pas songé au "nichon dojo" que j'ai évoqué précédemment, mais sans doute avait-il disparu à cause des nouveaux bâtiments.
Vous devez bien vous douter que l'émotion était au rendez-vous.

DAKAR 7
Bonjour et au Revoir les « FRANGINS ».
La fin pour MOI, départ en avion COTAM DC 6 de l’Armée de l’AIR le 30 Octobre 1964, avec beaucoup de familles, DAKAR-PARIS.
J’habite TOULOUSE, à l’escale de BORDEAUX j’ai demandé à être débarqué refus du Ct de bord.
Arrivé à PARIS ORLY vers 23h.
Direction "La Pépinière" en taxi, où vers 1h30 on a réveillé l’off de garde, pour signer nos permes, il l'a fait et nous a jeté...
J’avais un vol prévu en Caravelle à 22h (loupé).
Direction gare du Nord, train express !!!
Arrêt dans la campagne avant LIMOGES (4h), enfin l'arrivée en gare de TOULOUSE vers 17h ; le portable n'existait pas, toute ma famille m’ avait porté disparu, quelle épopée !!!
L’AFRIQUE ne voulait pas me laisser «la quitter ».
Tu vois BERNARD, même sans photos, on a toujours quelque chose à raconter...
Jamais je ne suis revenu dans cette ville, sauf pour l’escale de la croisière JOAL post 5, mais je n’ai pas mis les pieds à terre...
Je vous présente mon premier compagnon de ces folles années (7) un peu mité, et son remplaçant «MON prototype unique » : mon logo, un moyen de reconnaissance, de contact, et de nostalgie quand le passé refait surface.
Si un jour vous voyez cette casquette se promener, sachez que c’ est MOI qui suis dessous.
Ainsi ce termine pour moi l'aventure DAKAR/BEL AIR, mes écrits ne vous ont ils pas trop saoulés ???
Je reste cependant solidaire de vous tous, si une anecdote « flashait » avec quelle joie je reviendrai vers VOUS.
AMITIÉS et BON VENT.
C G

joël28
Un grand merci pour les très belles photos que tu as mis à notre disposition, que ce soit celle concernant la prise d'arme et surtout celle représentant 4 sunderlands alignés dans la baie.
Je pense que lors de ton passage à Dakar en 1983 soit près de trente années après ton séjour tu as avec beaucoup de plaisir retrouvé Bel-Air et vu le devenir de notre base.
Claude Galaud
Je te remercie pour les bons moments que tu nous a donnés avec tes anecdotes et tes photos au cours des semaines écoulées, j'espère et je pense que toute l'équipe se joint à moi pour te dire merci et je suis certain que tu auras dans des jours prochains l'occasion de nous communiquer quelques souvenirs, ou apporter des réponses à des intervenants...
Depuis quatre mois nous avons enregistré plus de 237 réponses ce qui met dans la participation des forums l'un des plus actifs.
J'aurai encore quelques anecdotes à vous communiquer dans les jours avenirs.
Amitiés à tous...

Coucou me revoilou !
Bonjour à vous tous, qui êtes passés par Bel-Air.
Sachez que je lis avec intérêt chacun de vos messages même si je ne réagis pas aussi fidèlement que Morel, à qui je tire mon chapeau car il s'acquitte comme un pro de cette "tâche" : toujours un petit mot pour celui d'entre nous qui a relaté une anecdote, commenté de superbes photos...
Voilà une belle preuve de l'amitié qui nous lie sur ce formidable forum.
Claude
Sais-tu que tu ne peux débarquer sans l'autorisation des membres de cet équipage ?
Je rigole car je suis sûr que, dans peu de temps, un souvenir te reviendra en mémoire et tu ne pourras t'empêcher de nous le faire partager.
A très bientôt !
Jean-Claude (JCGT)
Comment vas-tu ? Depuis que je t'ai révélé le nom de l'endroit magique où tu faisais tes emplettes, silence total...
Je me suis dit : "Il n'est tout de même pas parti revoir cette incroyable Cour des Maures ?"
Dis-moi tout.
Joël
Bravo pour tes photos, comme toi, j'ai séjourné quelque temps aux Almadies et j'ai décidé un jour de mai 1981 d'aller revoir Bel Air. Accompagné de mon épouse, je me suis présenté à l'aubette et avec les mêmes arguments (véritable sésame) nous avons été autorisés à pénétrer dans la base.
Tout était parfaitement entretenu, j'ai même revu la fameuse coupe remportée à la pétanque, avec nos noms gravés à l'intérieur, qui trônait sur une étagère dans le bâtiment des seconds.
Que d'émotion !!
Un souvenir de plus :
Au cours d'une journée de repos, nous sommes partis à plusieurs dans 2 camions, en direction de Joal (village natal du Président SENGHOR) nous roulions sur la piste tranquillement, avalant malgré nous le sable que nous projetait le 1er camion, quand soudain le nôtre (n°2) s'immobilisa : embrayage en panne.
Comme je disais souvent, ce n'est pas sous les baobabs que nous pouvions trouver un coin d'ombre.
Heureusement pour nous, nous avons pu obtenir rapidement de l'aide auprès d'un vieux sénégalais qui passait par là, perché sur un BB Peugeot et qui a pu rattraper le 1er camion et l'informer de notre avatar... Ouf !
Arrivés à Toubacouta, nous avons dressé nos tentes à proximité du fleuve, on se prenait pour des aventuriers.
En marchant dans le village, mon regard a été attiré par une planchette clouée sur un arbre, elle portait une épitaphe : "Ici vécut jusqu'à sa mort Jean FIGUIER c'était un bon blanc"
20 ans plus tard, ma femme, mon fils et moi, en vacances au club Les Almadies, nous sommes partis en excursion jusqu'à Toubacouta où un camp de brousse "Les Palétuviers" avait été créé et aménagé par Monsieur Anthime MAUMUS, ancien commissaire de bord de la marine : l'électricité provenait d'un énorme générateur, une douche avait été confectionnée avec un arrosoir, et il y avait même une piscine d'eau douce approvisionnée chaque jour par un camion-citerne, c'était magique !
Monsieur MAUMUS et sa femme étaient surnommés par les habitants du village "Papa maman tout le monde" car ils profitaient tous des aménagements.
Lorsque je lui ai parlé de cette épitaphe, il m'a demandé de le suivre et c'est là que j'ai pu la revoir gravée cette fois sur une plaque de marbre fixée sur le mur du générateur, l'arbre gênant ayant été enlevé.
C'est magnifique, non ?

Bonjour à tous.
Qui se souvient du crash d'un Goose à Tambacounda ?
A cette époque je n'étais plus à Bel Air, et j'ai entendu dire qu'il s'agissait d'un trip de l'amiral Ponchardier avec toute sa famille, (les volants étaient Renard et Spitz), si je ne m'abuse...
Une plongée sur le marigot pour prendre des photos d'oiseaux... et un pélican dans l'hélice...

Lbn..

Hello Joël.
Bravo pour les photos de 1983.
Je m'y suis vu... malgré les 20 ans de différence.
Et maintenant, quand est-il avec une rallonge de 25 années supplémentaires :?: :?: :?: :?:
Amicalement.
C G

Bonsoir les Sénégalais d'adoption.
Ainsi avez-vous apprécié les photos que je vous ai présentées, je pense à Galaud Claude et à Schmoll sans oublier Morel qui suit attentivement ce sujet.
Donc comme je l'ai précisé dans mon post précédent, je suis allé avec mon épouse en 1983 à Dakar à l'hôtel Sofitel situé sur la corniche.
Début des années 50 il s'appelait "le Lido", j'ai fait l'excursion vers Joal, village natal du Président SENGHOR, et nous avons poursuivi jusqu'à l'estuaire du Saloum, où une pirogue nous a conduits sur une ile pour le pic-nique barbecue.
En ce qui me concerne, j'ai quasiment donné tout mon repas aux petits sénégalais qui, selon un rituel probablement organisé par notre accompagnateur, attendaient patiemment les "restes"...
Moment pénible tout compte fait.
Voici encore quelques photos de la base toujours prises en 83, j'ai été surpris de voir un club nautique dans une enceinte militaire, à mon époque donc pratiquement 30 ans avant nous ne pouvions nous baigner qu'à la plage, par contre elle nous était entièrement réservée ainsi qu'aux familles qui pouvaient venir de la ville.

SCHMOLL,
Après ton article page 16, je ne peux m'empêcher de mettre ces photos, car j'ai vécu cette histoire de camion, vers Toubacouta.

Oyez Oyez Oyez, un flash de dernière minute. :idea: :idea: :idea:

Au vu des photos de Joël, je les commentais avec ma compagne.
«Le Club Med » nautique, côté parking et côté océan avec le ponton délabré, au fond le «slip», moi qui passais beaucoup de temps dans l’eau avec mon éternel trident et un filet pour mettre les langoustes…
Je peux vous dire que cette partie (la darse) était très sale, ferrailles, bouteilles, câbles, hameçons de toutes sortes, plombs de pêche de 100 à 200g de fabrication artisanale !!!
En 1964 je n’avais pas tout nettoyé, loin s’en faut, et la digue, tout au bout, les rois de la pêche étaient là toutes les après midi et les soirées.
Se pêchaient les mulets au raccro pour appâter les truites de mer, les barracudas, les raies et les autres carnassiers.
Le raccro : canne en fibre de verre (c’était le top), gros moulinet, bobine de 2 à 300 m de crin de 50 à 60 centième, en bout de fil, plomb de 200 g et sur une hauteur de 5m tous les 30 cm était monté un hameçon triple (double ou triple zéro) que l’on jetait très loin et que l’on ramenait en cisaillant l’eau.
Le poisson se faisait prendre par la « veste ».
On en faisait du poisson :pirat: :pirat: :pirat: , pratique totalement interdite en France, moi qui continue à pêcher la truite en ruisseau. :pirat:
Vêtu d’un maillot de bain (pour le bronzage) chaussé de nus pieds en plastique transparent (souvenez vous), un après midi avec un farfelu de la base qui nous faisaient peur par ses gestes, je l’avais déjà averti !!! :affraid: :affraid: :affraid:
Sur un superbe balancier et sur un lancé… il cherchait au loin ou pouvait être tombé son attelage et moi de hurler : il m’avait ferré avec 3 hameçons dans La jambe droite. Superbe prise, le CHOUFF en bout de ligne, cela a dégénéré, pas pour le mal ni le geste, mais parce que ce Monsieur ne voulait pas couper le crin, il ne savait pas monter les hameçons. :( :( :(
Ambulance sur le parking, poly clinique de l’UM, pince coupante, tenaille, bistouri, piqûre contre le tétanos, et… grosse rigolade au bloc opé.
Voilà, je recherche cette personne qui est, ou qui viendra sur le forum, mes coéquipiers de ce temps là, susceptibles de se rappeler cette aventure.
Évidement il y a prescription !!!
Une prime est offerte : Rendez vous au Foyer pour une mousse. :lol: :lol: :lol:
A la prochaine :?: :?: :?:
Amicalement.
CG

Bonjour à tous.
Belle fin de semaine avec son lot de photos et d'anecdotes...
Je suis heureux de voir que Schomll et Gaudin ont gardés tant de souvenirs, et immortalisé leur voyage à Toubacouta.
Pour ma part je garde un excellent souvenir de cette sortie que nous avions fait, je pense sur un week-end prolongé avec deux nuits en bivouac, l'une sur le bord du fleuve et autre sur le chemin de retour passage sur la plage de N'Bour.
Joël, tes photos de la base en 1983 sont magnifiques, et elles nous permettent de revivre notre séjour comme si le temps s'était arrêté...
Ah ! cher Claude, tes péripéties de pêcheur nous remettre dans des situations que nous avons connu avec nos lignes et nos collègues assidus à la pêche.
A+

Bonjour à vous : Morel, Claude, Bernard et les autres.
Claude, j'avais raison quand je t'ai dit que tu remonterais très vite à bord, il nous reste beaucoup à dire j'en suis certain, un mot, une photo, une anecdote et ça nous fait aussitôt rebondir pour le plaisir de chacun de nous.
Bernard, ce forum est une vraie machine à remonter le temps : voilà comment on se retrouve 45 ans en arrière, il est sûr maintenant que nous étions ensemble lors de cette ballade en brousse.
La panne que nous avons subie ajoutait du piment à notre sortie.
Je faisais partie du 2ème camion car les plus affranchis avaient pris place dans le 1er.
Nous avons dû attendre plusieurs heures avant d'être dépannés, il faisait tellement chaud que je m'étais couché sous le camion pour être à l'ombre, je n'avais jamais autant bu d'eau, fut-elle chaude !
A Toubacouta, installés tout près du fleuve, nous avions sympathisé avec les villageois.
C'est ainsi que nous avons pu, grimpés dans les pirogues, longer les bolons et cueillir les huîtres accrochées aux palétuviers.
Puis, la marée étant encore loin, nous nous étions rendus à pied sur une île, une cocoteraie, nous avions de l'eau jusqu'aux mollets.
En guise de bienvenue, les singes nous canardaient avec les noix.
Au moment de faire demi-tour, la marée commençait à monter, l'eau était devenue jaunâtre, on avançait de moins en moins bien et on se filait la trouille réciproquement tant et si bien qu'à un certain moment, quelque chose m'effleura une cuisse, sans doute une branche, mais d'après mes compagnons de route, j'avais fait un tel bond que j'aurais pu être comparé à Moïse marchant sur l'eau.
De retour au village, nous avions acheté des nougats (confection maison) faits de confiture et de cacahouètes, il fallait avoir de bonnes dents car ils étaient durs.
Nous partagions nos denrées avec les enfants qui se disputaient pour en avoir la primeur, prétextant que untel était musulman et n'avait pas le droit de consommer tel ou tel aliment.
Tous les prétextes étaient bons pour être mieux servis.
Un dernier souvenir : dans ce village vivait un vieux gendarme qui avait pour compagnon... un boa !
Voici 1 nouvelle photo de cette journée.
Amicalement.
Schmoll.

Oui, je me souviens du vieux gendarme qui vivait avec un boa, je l'ai souvent raconté car j'avais eu une peur bleue de le voir.
Je dois avoir d'autre photos pour compléter cette anecdote.

Bravo Bernard pour ces nouvelles photos, tu es plus doué que moi qui ai toujours des difficultés pour en envoyer plus d'une.
Je saisis l'opportunité pour envoyer la seconde annoncée qui s'est volatilisée.

J'ai été affecté à Port-Étienne de janvier 50 à avril 51, pendant 15 mois.
J'ai connu trois Chefs d'escale.
Un Mtre mécanicien (9 mois), un 1er Mtre pilote (3 mois) puis un Mtre pilote qui était encore en poste, quand je suis retourné à Bel Air.
Il n'y avait pas de route, seulement des pistes.
Nous étions entre 20 et 22 selon les périodes.
En principe, on tournait avec 4 mécanos, 2 radios, 2 électriciens, un infirmier, un commis au vivres, un cuisinier et 2 ou trois boscos, plus 4 ou 5 S/Spé africains.
En véhicule, nous avions 1 jeep, 1 camion citerne, 1 camion à ridelles pour le transport du personnel, 1 remorque citerne pour l'eau, et 1 tracteur qu'il fallait laisser au soleil pour le premier démarrage le matin.
Après les heures de travail, il n'y avait plus d'obligation de tenue réglementaire.
Pour l'électricité nous avions 2 groupes électrogène que l'on faisait tourner pour les vacations radio, de 8 à 9 h le matin et le soir de 15 à 16 h, puis de 18 à 22 h.
A l'appontement nous avions une vedette et un canot, pour les pleins des Sundrelands, c'était à la pompe Japy avec des fûts de 200 litres que l'on embarquait sur un ponton flottant, que l'on remorquait jusqu'aux hydravions, imaginez la corvée réservée à tout le personnel, sauf les O M, bien sur.
Il y avait aussi le matin pendant 1 h, la corvée de désensablage.
Nous étions logés dans des demis tonneaux en tôle ondulée, à 4 par chambrée.
Mais c'était la vie de rêve.
Il n'y avait que très peu de bâtiments en dur, éparpillés vers l'aérogare,occupés par des familles d'employés d'une Sté de transmission, l'ancien bâtiment en bois de l'aéropostale ou logeait le représentant de l'aviation civile avec son épouse et ses enfants, et un station radio avec local technique et centrale électrique qui alimentait aussi la poste, l'école, le dispensaire, le cercle (préfecture) où logeait le Commandant de cercle, l'aérogare et toutes les maisons des civils.
Avec les civils nous vivions en très bonne cohabitation, ils venaient chez nous et nous étions toujours invités à toutes les occasions de faire la fête.
Le dimanche après midi nous faisions des tournois de ping-pong à l'aérogare, où le samedi et le dimanche soir nous nous retrouvions pour danser.
C'était très familial et sympathique.
Nous avions aussi à chaque périodes de pèche la visite des langoustiers de Douardenez, je n'ai jamais mangé autant de langoustes que pendant ce séjour.
Nous allions aussi les voir à bord pour le courrier ou simplement pour passer la journée, soit ce sont eux qui nous rendaient visite, mais c'était toujours des journées mémorables.
Je crois que c'est les meilleurs moments de ma carrière que j'ai passé la-bas.
Je vais essayer de joindre quelques photos.

NAVARRO MAXIME
Heureux d'accueillir un de nos anciens qui nous apporte des nouvelles fraiches des années 50.
Je crois que nous allons tous apprécier les souvenirs des années pendant lesquelles tu a connu la vie de nos bases africaines alors que nous étions des enfants de l'école primaire.
Je remarque que ton séjour à Port-Étienne reste gravé parmi tes meilleurs souvenirs comme moi et les autres camarades qui ont vécu l'aventure mauritanienne ce séjour nous a beaucoup marqué.
Les effectifs à notre époque étaient à peut près identique et l'ambiance la même,les rapports avec les populations locales et européennes de P.E étaient identiques.
Les visites de nos camarades pêcheurs des langoustiers de Douanenez qui nous permettaient de déguster de belles langoustes, c'étaient pour nous un et grand plaisir de retrouver ces bons bretons bien de chez nous qui nous donnaient les nouvelles de la métropole lors de leur visite à la base, sans oublier les moments difficiles des accidents en mer et notre mission d'assistance pour les cas difficiles.
A mon camarade Gaudin je le remercie pour toutes les photos qu'il a bien voulu mettre à notre disposition, spécialement sur la sortie en brousse.
Amitiés à tous et au plaisir de vous lire.
J

Bonsoir Gaudin
Encore des photos, on ne s'en lasse pas.
Mais dis-moi, il me semble te reconnaître sur celle du rafraîchissement, un tee-shirt sur l'épaule.
J'ai raison ?
Par contre, j'ai l'impression que c'est moi qui "aide" la jeune sénégalaise au milieu de ses bassines, qu'en penses-tu ?
Je te souhaite une bonne soirée.
Schmoll

Bonjour à tous.
Encore une belle semaine d'échange de photos et de récits de vos séjour africain, je vous en remercie...
Une petite histoire de mon vécu à Port Étienne.
Quelques semaines avant de quitter cette paisible localité, un de mes camarades avait au cours d'une tombola gagné un lapin.
Il nous proposa, pour améliorer notre menu de manger ce lapin, et à nous les autres camarades d'apporter les denrées complémentaires pour ce repas.
La table des 6 ou 8 QM que nous étions était restée sur sa faim car le lapin était vraiment petit, de ce fait avec un camarade nous proposions de faire mieux le semaine suivante et de leur offrir un bon est gros lapin, ce qui fut fait.
Voila comment le chat du cuisinier finit dans notre assiette...
Le pacha n'avait pas du tout apprécié notre initiative estimant que nous ne manquions de rien, malgré ce fait il n'y eut pas de sanction et la vie repris son cours.
Bon week-end à tous.